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Un des premiers cameramans de l'Algérie indépendante s'est éteint à Oran

par B. Naoum

On le savait malade mais rien ne le montrait tant Mohamed Sahraoui était affable et convivial. Il rendait visite à toutes ses relations amicales. C'est avec lui que la station régionale d'Oran «fonctionnait» sur l'apport d'images et le suivi de l'actualité, grâce à une équipe de «sauvetage» de la station qui desservait l'information dans tout l'Ouest du pays, riche en évènements. Nous avons, ensemble, découvert, lors des différents reportages, la grandeur de la noblesse de ses populations. Sahraoui, volontaire, aimait découvrir et faire partager ce butin. Il s'intéressait à tout, donnait son avis et restait à l'écoute de tout son environnement. Les moyens insuffisants à l'époque, de redémarrage de la station, exigeaient de nous tous, une volonté inébranlable d'accomplir nos missions de journalistes et mener l'information au bon moment. Sahraoui avait, en plus des qualités professionnelles, des qualités humaines incontestables, courageux face à son dessin, il répondait à toutes les invitations.

En ce mois de ramadhan, comme toutes les fois, il séjournait à Canastel. Nous aurons, en attendant, une pensée pour toi Mohamed, à chaque instant, c'est notre devoir. Salut l'ami.