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Notre supplément TIC avec la collaboration de «MAGHREB EMERGENT» : «Flame» ou la consécration du piratage comme moyen de guerre étatique
par Farid Farah
Les experts de la
sécurité de l'information sont catégoriques. L'espace numérique international
est de plus en plus marqué, ces derniers temps, par des pratiques informatiques
illicites dont la plupart confirment un fort taux de nuisance à la crédibilité
politique des réseaux téléinformatiques notamment ceux des pays émergents. La
récente découverte du virus informatique «Flame», opérationnel depuis plus de
deux ans et dont le potentiel destructeur serait inégalé, témoigne de la
spécificité cyberguerrière des nouveaux logiciels malveillants. Sa taille a
atteint, pour la première fois, plus de 20 Mo. Flame se propage d'un ordinateur
à un autre en s'autocopiant sur des périphériques USB portables pour effectuer
une série de vol de données multimédia. Il est illustré par une très grosse
boîte à armes d'attaque comportant de nombreux modules autonomes tels que
l'utilisation du microphone d'un ordinateur pour «télé-enregistrer» des
conversations, effectuer des captures d'écran dans des applications sensibles,
enregistrer des frappes aux touches des clavier, filtrer le trafic réseau et
communiquer en Bluetooth avec des périphériques. Côté victime, les concepteurs
du code Flame n'ont pas sélectionné une cible traditionnelle comme une
entreprise économique ou une banque. Ils se sont attaqués directement à un Etat
: l'Iran et son programme nucléaire.
Plusieurs sources
l'ont confirmé. A commencer par les institutions iraniennes. Selon l'Iranian
Computer Emergency Response Team, Flame pourrait être à l'origine des derniers
incidents enregistrés en Iran, ayant eu pour conséquence la perte de données
informatiques en rapport avec le projet nucléaire gouvernemental. Mieux encore,
le New York Times a révélé le mois dernier que c'est le président américain
Barack Obama qui a commandité cet acte de cyberguerre. Face à cette nouvelle
problématique, les spécialistes de la sécurisation des réseaux s'accordent, en
effet, à dire que le monde doit être plus attentif à cette cyberguerre. Il
s'agit bien là d'un déploiement offensif de capacités technologiques pour
appuyer un objectif politique ou militaire. Des pays comme les États-Unis,
l'Allemagne, la Chine et l'Inde ont déjà formé des équipes spécialisées et créé
des centres d'opérations dont l'objectif est de défendre le gouvernement contre
les cyberattaques. La sécurisation de l'espace numérique passe donc
obligatoirement par une collaboration entre les différentes entités intervenant
dans la protection des réseaux.
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