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La rue Emir Abdelkader partiellement ouverte à la circulation

par Houari Barti

La rue Emir Abdelkader a été partiellement ouverte à la circulation automobile en fin de semaine écoulée, ce qui ne manquera pas de constituer une véritable bouffée d'oxygène pour les usagers de la voie publique au niveau du centre-ville, et ce à quelques jours seulement du début de la saison estivale.

Le tronçon ouvert à la circulation s'étend du croisement avec le boulevard de la Soumam jusqu'à celui avec la rue Larbi Ben M'hidi, ce qui devra permettre de relier ces deux principales artères du centre-ville. Selon des sources proches du groupement chargé du génie civile, Isolux-Corsan, «cette ouverture partielle de la rue Emir Abdelkader répond à un souci majeur du groupement espagnol à alléger dès que cela est possible la circulation automobile conformément aux recommandations du wali d'Oran.» Cette ouverture partielle confirme également, soulignent les mêmes sources, le principe selon lequel une artère doit être ouverte soit en totalité, soit d'une manière partielle, dès que l'option est techniquement possible. Cela induit, a-t-on ajouté, d'opter pour l'ouverture quitte à devoir laisser pour plus tard certains travaux relatifs à l'aménagement ou à la pose des caténaires. Une démarche qui diffère, selon nos sources, de celle utilisée dans la commune d'Es-Sénia par exemple où l'on n'optait pour l'ouverture de la voie à la circulation qu'une fois l'ensemble des travaux finalisés. Mais la particularité du centre-ville d'Oran et l'approche de la saison estivale, connue pour drainer un important flux d'automobiles, ont été ainsi deux paramètres déterminants qui ont pesé dans le choix du groupement espagnol en concertation avec les autorités locales à opter pour cette nouvelle approche. Par ailleurs, on peut constater que les travaux au niveau d'autres sites comme le boulevard Mâata ou la place du 1er Novembre avancent selon une cadence assez soutenue. Les travaux d'excavation et de déviation des réseaux au niveau des sites susmentionnés ont été en effet réalisés dans des délais qui contrastent avec les interminables délais enregistrés au début du projet. Depuis aujourd'hui, un peu plus qu'une année, le groupement espagnol semble avoir beaucoup appris de ses erreurs du début. Il a également au cours de cette dernière période mobilisé beaucoup plus de moyens matériels et humains qu'à ses début, ce qui n'a pas manqué de donner un bon coup d'accélérateur au chantier.