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Cité Bab-El-Djadid : Une voie express qui se fait désirer

par A. El Abci

Les habitants de la cité «Bab-El-Djadid», située dans la localité de Zouaghi parmi la banlieue de la ville de Constantine, réclament l'exécution dans les meilleurs délais du projet de réalisation d'une double voie de circulation, afin de permettre le désenclavement de leur quartier. En effet, selon des membres du comité du dit quartier, l'association pour le lotissement de Bab-El-Djadid, «cette double voie, longue de plus de 500 mètres et qui doit relier, disent-ils, leur lieu de résidence à la cité voisine des 1.100 logements, est vitale». Ce projet une fois réalisé, les feraient sortir de l'isolement qu'ils vivent ; en facilitant énormément les déplacements des habitants, travailleurs et enfants scolarisés, qui n'arriveront plus en retard à leur lieu de travail ou d'étude. Ils auront grâce à cette double voie accès aux cités limitrophes ; aux réseaux de communication routière et aux moyens de transport disponibles.

Les habitants et membres de l'association déclarent ne pas s'expliquer les retards que prend le démarrage des travaux de réalisation, malgré que cette voie est facilement réalisable compte tenu de l'espace qui existe pour ce faire.

Ils s'interrogent également sur les tenants et aboutissants de cette espèce d'abandon, qui frappe leur lotissement «Bab-El-Djadid» surtout après le coup d'envoi d'un autre projet, à savoir la construction d'une mosquée qui empiète sur le terrain destiné à la route à double voie tant désirée.

Selon nos interlocuteurs, «nous nous sommes tous opposés à la construction de cette mosquée dont nous n'avons pas demandée». Et d'ajouter «nous avons saisi par correspondance écrite l'APC de Constantine, la wilaya, la direction des affaires religieuses et celle de l'urbanisme et de la construction pour intervenir rapidement et stopper les travaux de l'édifice non désiré. Et en même temps remettre sur le tapis et relancer le projet que tout le monde attend, à savoir celui de la route, mais aussi de l'aménagement de tout le lotissement». Car font-ils remarquer «en dépit du fait que leur lotissement a été créé» depuis le début des années 90, c'est-à-dire il y a plus de 20 ans maintenant, ils souffrent non seulement de l'isolement, mais aussi d'une absence d'aménagement de voiries et de réseaux divers. Ils affirment que «les rues et ruelles ne sont pas goudronnées, il y a peu ou pas du tout de trottoirs, un éclairage public des plus défaillants, plongeant des parties entières du quartier dans l'obscurité et l'insécurité à la tombée de la nuit».

Questionné sur ce sujet, le chargé de communication de l'APC, fait savoir que les autorités municipales sont au courant de ce problème et ont décidé de la mise sur pied d'une commission d'enquête qui sera bientôt sur les lieux, pour déterminer avec exactitude ce qui doit être pris en charge.