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CAMPAGNE ELECTORALE : TROIS PARTIS EPINGLES POUR AFFICHAGE SAUVAGE

par A. El Abci

Le président de la commission de wilaya de surveillance des élections législatives, Kamel Benkhelifi, a affirmé lundi dernier «que des mises en demeure pour affichage sauvage ont été adressées à trois partis politiques en course pour le scrutin du 10 mai prochain». Le président de la commission a fait cette déclaration lors d'une conférence de presse au cours de laquelle un bilan des deux semaines de campagne électorale pour les législatives de ce mois de mai, qui faut-il le souligner a démarré le 15 avril 2012, a été présenté. Et le conférencier de préciser que ces rappels à l'ordre ne sont pas le fait de sa commission, qui n'est habilitée qu'à enregistrer les dépassements, faire des rapports et les envoyer à la commission de wilaya chargée de la supervision des élections et composée exclusivement de magistrats, qui, elle, peut intervenir.

«En tout état de cause, dit-il, c'est ce que nous a communiqué le groupe de travail chargé de surveiller tout ce qui a trait au respect des règles d'affichage et de publicité pendant toute la durée de la campagne électorale actuelle». Il indiquera en outre qu'à la veille de la campagne électorale, soit le 12 avril, six groupes de travail avaient été mis sur pied pour être un peu les «yeux de la CWISEL», et ayant pour mission d'observer et de surveiller sur le terrain tout ce qui a trait à la campagne, faire des rapports quotidiens et les communiquer à la présidence. Et l'intervenant de citer notamment le groupe de travail chargé de la publicité des partis en campagne, du groupe chargé de suivre le respect des temps d'émission impartis par la radio régionale et la presse publique à chaque candidat, etc.

Concernant les recours, il fera remarquer qu'à part ceux liés à l'affichage sauvage, déjà signalé et dont il déplorera que les murs des administrations et même des habitations de citoyens en soient défigurés, la commission n'en a pas enregistré d'autres, dira-t-il. Dans le débat, les questions ont tourné surtout autour des critiques que des têtes de listes de partis ont adressées à la commission, se plaignant que leur parti soit privé de représentant dans les bureaux de vote et ce, certainement, disent-ils, en vue d'une fraude massive. Celui-ci fera savoir que premièrement, il n'a été destinataire officiellement d'aucun écrit dans ce sens. En plus, c'est la loi qui stipule que seuls cinq représentants de partis doivent être présents dans le bureau de vote. D'où la nécessité du tirage au sort en considération que 39 partis sont en lice pour la députation dans la wilaya.

Le conférencier a auparavant fait l'historique de sa commission en rappelant la date de son installation, le 12 mars dernier, ainsi que ses différentes activités depuis. Parmi celles-ci, il notera notamment l'installation des commissions communales le 21 mars, la tenue le 10 avril 2012 de l'assemblée générale de la commission pour l'organisation du tirage au sort concernant les salles des meetings et les numéros des panneaux d'affichage, celui afférent aux représentants des partis dans les bureaux de vote, etc.