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Une histoire de faux billets et de portables, le mis en cause acquitté

par R. B.

L'annonce du verdict acquittant pour la deuxième fois son fils Mohamed, qui était jugé dimanche dernier pour une histoire de faux billets de monnaie nationale, fut accueillie avec un grand ?ouf' de soulagement mêlé à une très grande joie par la famille B. venue d'Oran assister au procès devant le tribunal criminel près la cour de justice de Médéa. Une affaire dans laquelle Mohamed B, âgé aujourd'hui de 29 ans, était accusé de « falsification de billets de banque de monnaie nationale » et dont les faits remontent au 14 septembre 2008 au souk hebdomadaire de Hassi F'doul, dans la wilaya de Djelfa. Mohamed B venait d'acheter une quantité de téléphones portables. Une somme d'argent en billets de 200, 500 et 1.000 dinars qui allaient s'avérer faux après que le vendeur, soupçonneux, eut arrêté Mohamed B et alerté les éléments de la gendarmerie nationale de Hassi F'doul. Durant son interrogatoire par M. Mohamed Martil, président du tribunal, l'accusé dira que cet argent provenait des 73.200 dinars qu'il avait empochés à M'dina Jdida, à Oran, après avoir vendu 60 téléphones portables à un revendeur informel : « je vous jure, monsieur le président, que j'étais loin de me douter que ces billets étaient faux tellement qu'ils semblaient être vrais. J'ai été roulé par cet acheteur à M'dina Jdida. Et c'est la première fois que j'ai affaire à la justice ». Ce qui n'a pas été de l'avis du représentant du ministère public réclamant à son encontre une peine d'emprisonnement ferme de 10 ans.

Le tribunal criminel près la cour de justice de Médéa confirmera le verdict prononcé le 03 mars 2009, par le tribunal criminel près la cour de justice de Djelfa, à savoir l'acquittement de Mohamed B.