Le CHU Frantz Fanon de Blida
est en passe de prendre une ampleur nationale et même continentale après la réalisation de
plusieurs infrastructures sanitaires qui répondront, au mieux, à la demande de soins
spécialisés de la
population. En effet, de simple asile pour malades mentaux
lors de sa création, l'hôpital est devenu CHU puis a vu la réalisation du
Centre anti-cancer (CAC) qui draine les malades de nombreuses régions du pays surtout
après l'acquisition d'un accélérateur linéaire qui facilite la prise en charge
chimiothérapique et radio- thérapeutique des personnes atteintes de cancer
divers. Outre cette structure, d'une importance capitale, le CHU Frantz Fanon
connaît la réalisation
de la
future Agence biomédicale dont l'objectif premier est de
constituer une banque d'organes, institution qui fait cruellement défaut car, comme
ont tenu à l'expliquer les professeurs Arezki, président du Conseil
scientifique et son collègue Si Ahmed à M. Mohamed Ouchen, wali de Blida, lors
de sa dernière visite d'inspection au CHU : «Nous butons toujours sur le
problème des autorisations familiales pour le prélèvement d'organes de donneurs
cadavériques et cette agence rendra de très grands services aux malades», cela
surtout si l'on sait qu'il y a 14.000 malades à travers le territoire national
qui attendent un geste charitable qui leur permettra de vivre de manière
normale. D'ailleurs et si nous ne parlons que de la cornée, il y a lieu de
rappeler que l'Algérie les importe des Etats-Unis, alors que nous pouvons les
prélever directement chez nous, pour peu que les parents des personnes qui
décèdent comprennent le véritable enjeu des prélèvements.
Un autre haut-lieu de la science qui rayonnera
bientôt sur toute l'Algérie et même sur le continent africain, est représenté
par l'Institut du rein qui a vu les travaux de sa réalisation lancés par le
président de la
République et qui accuse un certain retard pour sa réception.
D'ailleurs le wali de Blida, lors de sa récente visite, a exhorté les
entreprises à terminer rapidement les travaux de cette infrastructure, d'une
capacité de 200 lits et comprenant un service de néphrologie, un autre
d'urologie, un plateau technique de 3 laboratoires médicaux (immunologie et
histocompatibilité, biochimie et virologie et, enfin anatomo-pathologie). L'institut
sera aussi doté d'un centre d'investigations et de diagnostic composé d'un
centre d'imagerie médicale, d'un lithotripteur et de plusieurs équipements
médicaux ultramodernes. Toujours dans le souci de doter le CHU de tous les services
dont a besoin le citoyen et lui donner sa dimension régionale, il a été décidé la réalisation d'un
service de Traumatologie, un autre pour l'ORL et enfin, un 3ème pour la consultation externe
et dont les travaux en cours ont reçu dernièrement la visite de M. Mohamed
Ouchen, wali de Blida, qui s'est enquis sur place de leur état d'avancement et
des difficultés qui les entravent afin d'en rechercher des palliatifs.