Ex-travailleurs à
l'Enterprise publique des travaux publics (EPTP) d'Alger, cent cinquante
travailleurs licenciés observent depuis dimanche dernier un sit-in de
protestation devant le siège de l'UGTA à Tiaret. Invoquant un problème
d'insuffisance de plan de charge, l'Entreprise publique des travaux publics (EPTP)
d'Alger risque de «mettre la
clef sous le paillasson si la situation persiste»,
écrivent les travailleurs dans une lettre adressée aux autorités de la wilaya. Présente
sur le territoire de la
wilaya de Tiaret depuis quatorze ans, l'EPTP d'Alger a à son actif la réalisation de plusieurs infrastructures
routières et autoroutières, en plus de la réalisation d'autres
chantiers de travaux publics. A cause d'une asphyxie financière avec un
effectif réduit de plus de soixante-dix pour cent, les gestionnaires de la société se sont vu
contraints de procéder au licenciement de 150 travailleurs. Ces derniers, à
travers leur mouvement de protestation, réclament aux autorités locales
l'octroi d'un plan de charge pour leur société, seul moyen, espèrent-ils, de
retrouver leurs postes de travail.