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OULHAÇA: Des villageois revendiquent des commodités

par Mohamed Bensafi

Ils sont déjà auteurs de deux correspondances - Le Quotidien d'Oran en dispose des copies -, adressées aux responsables concernés. Leur revendication : la réalisation d'une route ou plutôt d'un chemin vicinal qui se verrait border leurs bourgs et permettre leur désenclavement. Il s'agit de citoyens habitant des bourgs épars, à savoir Ouled sidi-Aïssa, Aâmri et M'Dedha. Trois villages relevant de la commune d'Oulhaça et alignés sur un ancien tracé routier prenant son départ un peu plus haut que Tadmaït et se projetant sur la RN 35, via Sidi-Ali. Mais ce CV s'est, avec le temps, totalement «effacé». Dans la dernière lettre en date, les auteurs rapportent qu'il leur a été pourtant promis l'an dernier, au cours d'une visite de travail dans la région du premier responsable de la wilaya, la programmation d'un tel projet mais qui n'a toujours pas vu le jour autant son étude technique. Une route qui devrait non seulement permettre le désenclavement de leur région mais mieux encore à participer activement à la sécurité alimentaire. La région étant à vocation agricole notoirement connue (500 ha de maraîchages). Le problème touche aussi leurs enfants qui, pour se rendre à leurs classes d'école, doivent le plus souvent le faire à pied. Mine de rien, une distance olympique de 05 km à parcourir, le plus souvent deux fois par jour, écrivent-ils. La région est pratiquement désertée par les transporteurs en raison de l'impraticabilité de cette unique voie, surtout en période d'intempéries. Pour être plus complet sur la question, on a joint ce dimanche matin par téléphone le maire d'Oulhaça. Ce dernier s'est montré rassurant quant à une piste agricole les liant qui se trouve bien inscrite, dira-t-il, au programme des services concernés (Subdivision d'Oulhaça) pour faire l'objet d'une réhabilitation au même titre que toutes les autres voies d'accès agricoles en perte de leur praticabilité.