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2011, l'année de la micro-entreprise ?

par Zine S.

L'année 2011, un nombre très important de micro-entreprises ont vu leurs dossiers validés. Au 30 novembre de cette année, 8.253 dossiers ont été acceptés. Dans la même période, le Cnac a également validé 4 203 dossiers. Il apparaît ainsi qu'en 2011, il a été procédé au placement de plus de jeunes qu'au cours des 05 dernières années. Dans le même temps, 11 véhicules-ateliers sont déjà fonctionnels. Quant au dispositif DAIP, près de 22.600 jeunes ont été placés. Si pour les premiers mois de l'année le secteur du transport a constitué la majeure partie des demandes enregistrées à l'Ansej, depuis quelque temps, la demande a été orientée vers d'autres créneaux. pour M. Kessel Abdelhakim, directeur de l'emploi, la stratégie déployée par sa structure s'articule autour de la création d'activités et le développement de l'emploi salarié, par le biais de «la formation-emploi». Dans ce cadre, de nombreuses conventions ont été signées, notamment avec l'Union des artisans et commerçants de la wilaya portant sur la création de très nombreux postes, en particulier dans le BTPH et l'artisanat de service. Il y a eu d'autres conventions dans le cadre du dispositif «formation-emploi», dispositif intéressant à plus d'un titre. En effet, le jeune reçoit un pécule mensuel de 4.000 DA pendant sa formation, tout en étant assuré d'avoir un poste de travail à la fin du cursus. Nous citerons dans le domaine de la soudure homologuée la signature d'un accord avec la société Saipem et une société italienne. Par ailleurs, deux autres conventions, l'une avec une société syrienne et l'autre avec la société espagnole «Terra cotra», qui ont permis à 25 jeunes d'être recrutés dans le cadre de la rehabilitation du vieux bâti. Par ailleurs, avec l'entreprise espagnole chargée de la construction du tramway, il a été convenu de la formation et du recrutement de jeunes dans l'entretien électromécanique. En règle générale, il est demandé aux entreprises étrangères d'assurer un minimum de transfert de technologie pendant leur activité dans le pays. Les entreprises algériennes ne sont pas en reste dans ce domaine. Ainsi, une aciérie à Bethioua forme actuellement des jeunes dans le génie civil, alors qu'elle a déjà formé et recruté d'autres jeunes en métallurgie.