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Oued Hamimime: L'appel des habitants du lotissement des moudjahidine

par A. Mallem

Pas d'école alors que la cité ne cesse de s'étendre et grandir pour atteindre aujourd'hui plus de 15.000 habitants, absence de transport scolaire pour les élèves, l'assainissement qui laisse à désirer, les routes non goudronnées, les dangers de l'autoroute qui passe à proximité des habitations, un problème d'alimentation en eau potable. Telles sont les insuffisances qui ont poussé une dizaine d'habitants de la cité du 1er Novembre, appelée communément «lotissement des moudjahidine», d'Oued Hamimime et implantée à proximité de la zone industrielle du même nom, sur la voie rapide menant de Constantine à El-Khroub, à prendre contact avec notre journal pour nous demander de porter leur message de détresse.

Ils ont insisté sur deux points essentiels à leurs yeux : l'école et l'état des routes. «Nous ne comprenons pas, commencent-ils, pourquoi le projet de construction de l'école tarde-t-il à voir le jour? Et à chaque fois que nous posons la question aux autorités, elles nous répondent : «ce sera pour cette année.» Mais cela dure depuis 2008.

Au sujet de l'état des routes et des rues qui traversent la cité, les protestataires confirment tout simplement «que celles-ci ne sont pas bitumées et ressemblent plutôt à des pistes. De ce fait, les habitants nagent dans la gadoue à chaque pluie, ce qui rend pénibles les déplacements et la circulation dans la cité».Ces mêmes habitants disent «souffrir également de l'alimentation en eau potable, alors que la grande conduite qui alimente la ville d'El Khroub passe tout juste en contrebas.»

Passant à d'autres chapitres, les riverains se plaignent de l'absence de passerelle enjambant l'autoroute afin d'éviter aux passants tout risque d'accidents, sachant que l'absence de transport scolaire oblige enfants et travailleurs à traverser la route pour emprunter le transport urbain et se rendre aux centres de Sissaoui, du 4ème Kilomètre et d'El-Khroub afin de rejoindre, les uns leurs écoles et les autres leurs lieux de travail. Leurs craintes sont grandes à ce sujet, car des accidents mortels se sont déjà produits sur le tronçon qui traverse leurs cités.

Contacté hier, M. Bouchama, chef du secteur urbain d'E-Gammas a déclaré avoir reçu il y a une dizaine de jours, le responsable de l'association de quartier de cette cité. Il dit les avoir a invité à établir la liste des enfants scolarisés ainsi que des établissements qu'ils fréquentent pour leur prise en charge par le secteur urbain. Pour le reste des points soulevés par les riverains, il a répondu que tous les problèmes soulevés sont pris en compte dans le programme d'urgence initié par le Wali dans le cadre des opérations d'aménagement urbain des quartiers et ils doivent attendre leur tour .