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Trois nouvelles trémies pour désengorger la ville

par A. E. A.

La direction des Travaux publics lancera incessamment un appel d'offres concernant la réalisation de trois trémies à Constantine, indique un responsable du service de développement des infrastructures de base. Selon ses déclarations, les études préalables pour ces réalisations sont déjà ficelées, et les avis seront lancés dans le courant de cet été 2011 et ce, pour une entame des travaux qui est prévue pour l'automne prochain. Le coût de ces ouvrages est évalué à près de 60 milliards de centimes. Les deux premiers ouvrages seront situés au niveau du rond-point de la cité de Daksi Abdessalem et l'autre sur le boulevard de l'Est, à l'entrée du quartier de Sidi Mabrouk inférieur. L'objectif visé, indique le même responsable, est d'améliorer de façon significative la circulation routière sur cet axe, qui dessert plusieurs cités et quartiers de la périphérie de la ville et qui connaît quotidiennement un flot impressionnant de véhicules avec de nombreux embouteillages. Parmi les destinations desservies par cet axe, figurent Sidi Mabrouk (inférieur et supérieur), Ziadia, Daksi, Bentchicou et El-Gammas.

La troisième trémie sera réalisée à proximité de l'évitement «Massinissa», à la cité Boussouf. Notre interlocuteur rappelle que ces trois ouvrages s'ajouteront ainsi aux trois autres qui existent déjà, et qui ont participé à faciliter grandement la circulation automobile dans les parties de la ville où ils ont été édifiés. Il s'agit en l'occurrence de la trémie se trouvant à proximité de l'université Mentouri, de celle située au niveau de la cité de Zouaghi et de celle près de la mosquée de l'Emir Abdelkader.

 Toujours selon le même responsable, «c'est là certainement des projets d'infrastructures les plus adaptés au tissu urbain de la ville, très particulier et tout «ramassé» sur un rocher avec inévitablement des rues étroites et ce, à l'effet d'aérer l'agglomération et donner à ses grands axes de circulation une plus grande fluidité». En effet, explique-t-il, le nombre d'automobiles dans la ville ne cesse d'augmenter, avec pour résultat des bouchons monstres et des embouteillages à n'en plus finir. Et de faire remarquer que dans des circonstances pareilles, la réalisation de trémies est indiquée sinon nécessaire pour faire «sauter» radicalement et définitivement ces véritables goulots d'étranglement en matière de circulation en milieu urbain et surtout pour notre cas, en l'occurrence la ville du vieux rocher.