Envoyer à un ami | Version à imprimer | Version en PDF

Axe Tafraoui-El Hamoul : La circulation automobile perturbée

par Djamel B.

Les pluies qui se sont abattues ces derniers jours sur Oran et les wilayas de l'Ouest ont été à l'origine de nombreux désagréments causés aux centaines d'automobilistes, au niveau de certains axes routiers connus pour être très fréquentés. Hier, des transporteurs qui se sont déplacés au siège de notre rédaction ont tenu à dénoncer la situation de l'axe routier reliant El Hamoul depuis le branchement de Tafraoui. Selon nos interlocuteurs, cet axe (RN 18), qui est emprunté quotidiennement par des centaines d'automobilistes et de transporteurs à partir de Hammam Bouhadjar, Aïn El-Arba, Tamazougha, Oued Sabbah, a fait l'objet d'un revêtement total il y a environ deux mois, sur instruction du wali. «Malgré ces travaux, la route est très bosselée», assurent les mêmes transporteurs.

 Mais le plus grave, ajoutent les mêmes interlocuteurs, c'est la situation des petits ponts situés en dessous de la route pour permettre le passage des eaux pluviales. «Ces ponts, conçus spécialement pour éviter l'inondation de la route nationale, ne sont pas entretenus. Dimanche, cet axe a été coupé à la circulation près du douar de Saadallah après le débordement des eaux. A certains endroits, l'eau a atteint plus de 50 centimètres, obligeant les automobilistes à opter pour une déviation sur Tafraoui, vers El Hamoul puis El Kerma. Il était pratiquement impossible pour les automobilistes de prendre le risque et de tenter un passage forcé», affirment les mêmes interlocuteurs. Ces derniers s'interrogent, d'ailleurs, sur ce que serait le sort d'un malade qui nécessiterait une évacuation d'urgence.

 Pour éviter de tels désagréments en cas d'autres précipitations, les habitués de cet axe lancent un appel aux responsables concernés pour l'envoi d'équipes chargées de l'entretien des ponts dans les plus brefs délais. «Il est impératif de procéder régulièrement au nettoyage de ces petits ponts pour permettre l'évacuation des eaux pluviales et de revoir les travaux de bitumage», concluent les mêmes sources.