Durant deux jours, avant-hier et hier , les
syndicalistes de l'Union nationale des personnels de l'Education et de la
Formation (UNPEF) ont tenu leur 27ème conseil national, au lycée Ibn Teftifa de
Blida, en présence du secrétaire général du ministère de l'Education nationale,
M. Abou Bakr Khaldia. A l'ouverture des travaux, le représentant du ministère a
tenté de désamorcer la crise latente entre la tutelle et les enseignants
concernant certaines revendications non encore prises en charge. Il rappela aux
syndicalistes que le premier responsable du ministère préconise un travail
commun avec l'UNPEF afin de trouver une solution aux problèmes encore en
suspens, d'autant plus que la bonne relation existant entre les deux parties a
déjà permis, par le passé, d'aplanir maintes difficultés qui étaient apparues.
Il déclara aussi que la reconfiguration du paysage syndicaliste du secteur
était à l'étude au ministère, ce qui devrait permettre à trois ou quatre
syndicats représentatifs d'être les seuls interlocuteurs des pouvoirs publics.
Revenant sur les points encore en suspens comme les œuvres sociales, le régime
indemnitaire ou encore le statut particulier, le SG du ministère de l'Education
déclara qu'à un certain moment les discussions auraient pu aboutir mais la
grève observée par les enseignants a freiné les pourparlers car: «le secteur
compte plus de 555.000 travailleurs, ce qui nécessite un examen minutieux pour
chaque frange du personnel» a-t-il précisé. Prenant la suite, le président de
l'UNPEF a affirmé que la plupart des corporations connaissent un regain
d'activité syndical avant de répondre aux propos du SG en lui rappelant que le
personnel de l'Education nationale traverse une étape très difficile même si,
pour le grand public, beaucoup de ses problèmes semblent avoir été réglés.
Enfin, après ces deux jours de discussion à huis-clos, il est attendu pour
aujourd'hui, la promulgation des résolutions dont la plus importante concerne
un éventuel préavis de grève.