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OPGI: Une autre opération de réhabilitation

par Djamel B.

Pour mettre un terme aux problèmes des écoulements d'eau au niveau des immeubles situés à l'intérieur du tissu urbain, une vaste opération de réhabilitation des colonnes montantes vient d'être lancée par les services techniques de l'Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI), apprend-on de sources proches de l'Office. Dans une première phase, une quarantaine d'immeubles ont été ciblés par l'opération, qui sera ensuite généralisée à l'ensemble des immeubles propriété de l'office. Nos sources indiquent que ces travaux seront exécutés grâce aux fonds collectés dans le cadre de la taxe sur l'habitation de 70 dinars, prélevée sur la facture d'électricité et du gaz. Dans cette première phase, les immeubles retenus se trouvent au niveau du bd du Front-de-mer et près du palais des congrès. En parallèle, des équipes sont mobilisées pour intervenir dans d'autres immeubles pour des travaux d'urgence, comme c'est le cas dans les cités Maraval, Yaghmouracen, Es-Sabah, etc. D'autre part, nos interlocuteurs signalent que l'OPGI d'Oran avait adressé, il y a quelque temps, plus de 1000 mises en demeure à des commerçants « mauvais payeurs » pour récupérer des arriérés de location estimés à quelque 12 milliards de centimes. Les mêmes sources signalent par ailleurs que d'importantes dispositions ont été prises par l'OPGI pour la perception des arriérés de loyers des locataires. Pour la bonne marche de l'opération, l'office a mis en place 14 bureaux chargés du suivi. Concernant les locataires ayant procédé à des transformations ou des extensions illicites dans leurs habitations, les mêmes sources indiquent que 85 personnes ont été poursuivies en justice.

L'OPGI avait déjà adressé plus de 12.000 mises en demeure il y a plus d'une année aux locataires «mauvais payeurs». Les familles concernées par ces mises en demeure sont celles qui accumulent des arriérés de loyers de plus de 6 mois et qui refusent de s'acquitter de leurs loyers. Avant la mise en application de ces nouvelles mesures, l'OPGI avait lancé une opération de recensement des locataires qui accumulent des retards de paiement. L'opération de recensement des locataires a permis aux agents de l'OPGI de classer «les mauvais payeurs» par catégories, à savoir: ceux qui accumulent un retard de un à trois mois de créances impayées, ceux qui accumulent entre trois et six mois et enfin ceux dont les dettes s'étalent sur plus de six mois. Des mesures ont été prises pour chaque catégorie.