Des bénéficiaires des «60 logements» de Bougara se sont rassemblés avant-hier devant le siège de l'OPGI de Blida pour tenter de rencontrer la directrice de cette institution afin de débloquer une situation confuse qui dure depuis 2002. En effet, ce programme a été initié par les ex-EPLF mais a trainé en longueur pour diverses raisons jusqu'à la dissolution des EPLF décidée par la tutelle pour toutes ces défaillances. L'OPGI a pris le relais mais la question des finances a constitué un point d'achoppement entre le nouveau promoteur et les bénéficiaires. Le prix initial du logement était de 120 millions de centimes, mais il a été réévalué en 2005 pour passer à 165 millions de centimes, ce qui a été accepté même à contrecœur par les bénéficiaires. « Après cela, la CNL a versé la somme de 50 millions de centimes comme aide à chaque bénéficiaire, mais l'OPGI ne semble pas reconnaître les termes du contrat signé pourtant devant le notaire » nous déclare l'un d'eux. Outre cela, ces citoyens veulent dénoncer la réalisation aux rez-de-chaussée des immeubles de 15 locaux commerciaux, qui ne figuraient pas sur les plans initiaux, et sans consultations des futurs propriétaires de ces logements. Les bénéficiaires de ces soixante logements LSP ne comptent pas se taire et affirment aller jusqu'au bout pour faire aboutir leurs revendications face à ce qu'ils considèrent comme une «hogra» institutionnalisée.