A l'effet d'offrir des possibilités de formation et d'emploi dans les divers métiers, une convention a été signée, à la fin de la semaine écoulée, entre la Chambre des arts et métiers (CAM) de Constantine et la direction de wilaya de l'Agence nationale de l'emploi (ANEM).

Selon le président de la CAM, Noureddine Ghaddab, «la convention entrera en application dans les prochains jours et concerne la prise en charge de jeunes acceptant de suivre un stage auprès de maîtres artisans dans diverses activités». Ainsi, dit-il, et en vertu de la dite convention, le jeune placé en apprentissage recevra une indemnité de 4.000 dinars par mois. Elle est d'une durée d'une année non renouvelable, avancée bien sûr par l'agence de l'emploi ANEM. Et notre interlocuteur d'ajouter que «le jeune bénéficiera en plus de la sécurité et de la protection sociale pour lui et ses ayants droit pour une durée similaire». Il précisera que «l'accord passé entre les deux parties, la Chambre des arts et métiers et l'agence de l'emploi, s'inscrit dans le cadre de l'ouverture des portes de la CAM à tous les jeunes de 18 à 35 ans acceptant une formation dans les 339 activités artisanales existantes. A charge pour la chambre de délivrer un certificat d'aptitude aux intéressés, leur permettant à la fin du stage de renforcer leurs chances de décrocher un emploi ou de s'insérer dans un des métiers d'art dans l'avenir».

Selon le président de la CAM, «le paraphe de la convention astreint les deux parties contractantes à assurer un suivi des stagiaires après les apprentissages dispensés. Suivi qui commence d'abord par leur inscription à l'agence ANEM pour l'obtention d'un emploi ou d'une insertion quelconque dans le monde du travail.

Notre interlocuteur rappelle que les offres de financement de formation peuvent aller jusqu'à 16.000 stagiaires. Ceci en considération que la Chambre de l'artisanat et des métiers de Constantine compte 8.000 artisans adhérents et que la direction de l'ANEM se dit prête à prendre en charge deux stagiaires par artisan.

Enfin, l'on signale que cet accord s'inscrit dans le cadre de la lutte contre le spectre du chômage qui frappe les jeunes : il ne vise pas moins que de leur offrir un surcroît de possibilité pour s'insérer au mieux dans le marché du travail.