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INATAA: Les étudiants durcissent leur mouvement

par A. M.

La réception, hier lundi, d'une copie du procès-verbal de la réunion tenue, le 16 janvier dernier à Alger, entre une commission de l'université Mentouri de Constantine (UMC) et des représentants du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, P.V dont nous avons obtenu une copie, a provoqué la colère des étudiants de l'Institut de nutrition, de l'alimentation et des technologies agro-alimentaires (INATAA).

A sa lecture, ces derniers ont donc décidé de durcir leur mouvement de revendication. En effet, les intéressés n'ont pas été satisfaits par l'engagement du ministère, porté sur ce PV, qui consistait à déployer «tous les moyens pour que les diplômés de l'INATAA soient intégrés, par le biais de correspondances et d'équivalences, dans les secteurs de la Fonction publique qui correspondent à leur domaine de compétence». Aussi, ils demandent un engagement personnel émanant du ministre lui-même. «Nous avons décidé de durcir notre mouvement en organisant un autre sit-in, aujourd'hui mardi, à partir de 9h, devant la tour administrative de l'UMC et en y interdisant toute entrée ou sortie», nous a déclaré, hier, M. Hamzaoui, l'étudiant chargé des contacts avec les médias.

 En grève illimitée depuis le 3 janvier dernier, pour exiger la reconnaissance de leur diplôme par la Fonction publique, les étudiants de l'INATAA de Constantine ont exhibé également, à l'appui de leurs revendications, le procès-verbal d'une réunion tenue le 12 janvier dernier à l'université de Constantine, par le groupe de travail composé des représentants de l'administration, des enseignants et des étudiants de l'institut. Ce groupe a défini les compétences acquises par les diplômés de l'INATAA ainsi que les domaines d'activités auxquelles peuvent prétendre les titulaires de ce diplôme, en considérant que ce document peut servir comme base de travail à la reconnaissance de leur diplôme.

A signaler enfin que, dimanche dernier, les étudiants de l'INATAA ont exprimé leur mécontentement de voir que les autorités de tutelle font la sourde oreille devant leurs revendications, en brûlant des pneus à l'intérieur et devant la porte d'entrée de leur institut.