Les habitants de la cité El Mansouri, située sur les hauteurs du chef-lieu de la commune Ouled Rahmoun, dans la wilaya de Constantine, se plaignent de l'absence du transport scolaire pour leurs enfants, du non bitumage des rues et surtout de l'absence de gaz de ville.

D'après des représentants de ces habitants qui nous ont contactés hier, « les enfants de la cité sont obligés de faire plusieurs kilomètres à pied pour aller à l'école, les établissements les plus proches se trouvant à Bounouara. Trajet qu'ils parcourent quotidiennement et qui les expose aux risques d'agressions, et autres morsures des chiens errants», est-il soutenu. Par ailleurs, disent-ils, les coulées d'eau de pluie et la gadoue qui s'en suit dans la cité, en raison du non goudronnage des rues, ont perturbé grandement la scolarité des enfants contraints de rater des cours à plusieurs reprises. «Cette situation de la cité marquée par une absence criarde de bitumage des rues et ruelles, fait que nous souffrons en été de la poussière à chaque coup de vent, et de la boue en quantité rendant tous les déplacements difficiles et même dangereux en considération des trous béants qui ne manquent pas dans la chaussée», poursuivent les habitants d'El Mansouri. Et de poursuivre «que l'absence de gaz de ville a compliqué davantage les choses et les a rendues encore plus pénibles». Ainsi et malgré, qu'ils y habitent depuis plus de 20 ans, indiquent-ils, aucun des foyers n'est approvisionné en gaz.

Ils disent qu'ils sont contraints de transporter, sur de longues distances, les bouteilles de gaz, pour les préparations des repas et pour les besoins de chauffage. Aussi, demandent-ils aux autorités locales et aux administrations concernées de les brancher au réseau de gaz à l'instar du reste des habitants de la ville.

Questionné le président de l'APC de Ouled Rahmoun, M. Zellali, fait savoir que pour ce qui a trait au transport scolaire, la distance entre la cité El Mansouri et l'école de Bounouara, n'est pas importante au point de nécessiter la création d'une ligne de transport. D'un autre côté, et concernant les aménagements des rues et la connexion au réseau du gaz naturel, le maire dira que la cité en question, en raison du fait qu'elle est faite d'habitats précaires destinés à être délocalisés, il n'est pas judicieux, ni sérieux, de demander à Sonelgaz de raccorder ces foyers au gaz?».