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Ghardaïa: Des dispensaires dites-vous?

par Aïssa H. Daoud

Au grand dam des citoyens malades, les dispensaires de Touzouz à Ghardaïa, (fermés depuis plus d'une année), celui de «Aïcha Boukeur» à Béni-Izguen, ainsi que deux autres dispensaires à Berriane, fonctionnent au ralenti et manquent énormément de tous moyens permettant une bonne prise en charge des malades. Les habitants de ces localités vivent dans une situation sanitaire très critique, surtout que cela se produit en été, une saison qui n'est favorable ni aux adultes, ni aux enfants, ni aux nourrissons.

Durant cette période de grande chaleur, les microbes portant des germes nocifs se multiplient et provoquent des maladies assez graves, plus particulièrement chez les nourrissons. Dans les cas pareils, étant donné le manque flagrant de moyens (ni suffisamment de médecins, ni sage-femme, ni produits de soins anti-scorpion, ni médicaments, ni climatisation adéquate) les malades, se présentent à ces dispensaires pour se faire consulter ou se faire soigner d'une morsure de scorpion ou de vipère, par exemple, sont évacués vers l'hôpital du Dr. Brahim Trichine, de Ghardaïa. Plusieurs de ces derniers risqueraient de mourir en cours de route (nourrissons, femmes enceintes et blessés graves notamment).

Durant cette période de canicule, les médecins affectés au sein de ces formations sanitaires sus indiquées, manquant de tout, exercent dans des situations difficiles. Ces derniers souligne-t-on ne pourraient pas toutefois accomplir convenablement leur mission que dans la mesure où les conditions nécessaires pour le bon fonctionnement de ces centres de soins seraient réunies, c'est-à-dire qu'il faudrait impérieusement doter ces dispensaires en locaux adéquats, en personnels paramédicaux suffisant, en médicaments et en matériels appropriés. Cependant, compte tenu de cette situation pour le moins grave et pour un remède temporaire, le ministre de la Santé publique, Mr Djamel Ould-Abbas, aurait récemment intervenu nous dit-on, afin d'éradiquer toutes ces omissions. Les citoyens des métropoles touchés par ces ambivalences, ne cessent de s'indigner et interpellent les hautes autorités du pays pour une intervention urgente et responsable.