La mesure initiée par la mairie d'Oran, comme première du genre, de faire en nocturne de l'avenue de Choupot une artère sans véhicule du 19 au 21 du mois en cours, a fait chou blanc. En effet, jeudi vers 23h, l'avenue du lieutenant Smaïn Mohamed (ex-Aristide Briand) grouillait de monde et la circulation était très dense avec un stationnement anarchique des deux côtés alors qu'aux extrémités de l'artère, des plaques de signalisation indiquent que le stationnement est réglementé en alternance. A voir toute cette cohue avec en plus des trottoirs noirs de monde et sur lesquels il devient difficile de se frayer un chemin au milieu de tous ces vendeurs qui ont investi les murs et même les arbres pour exposer leurs marchandises, dans les deux sens. Du coup, ce sont les rues adjacentes qui ont servi de voies de déviation, mais même cette alternative ne pouvait durer car, vu le flux important de véhicules, les bouchons étaient inévitables.

Mais quel sera le devenir de cette artère et de toute l'activité commerciale qui a débordé à tout le quartier ? Telle est la question que se pose un ancien Choupotois qui se rappelle encore du calme qui y régnait autrefois. Ainsi, une fois de plus, la municipalité annonce une opération sans avoir les moyens de la concrétiser en dépit du fait que l'idée est bonne dans la mesure où ces trois journées pouvaient constituer une occasion à ne pas rater pour les pères de famille pour acheter en toute quiétude les vêtements de l'Aïd El Fitr à leurs progénitures sans se soucier des véhicules.

Ces journées sans voiture devaient être organisées avec la coordination des services de sécurité qui devaient mobiliser un dispositif de sécurité «spécial» pour dissuader les chauffards et veiller à la sécurité des citoyens.