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Statut particulier: Les paramédicaux d'Oran ne veulent plus attendre

par Salah C.

Ayant attendu depuis quatre ans le statut particulier du personnel paramédical et qui devait remplacer un statut vieux de 19 ans, les paramédicaux, sous la bannière de l'UGTA, exigent des éclaircissements sur les véritables raisons de ce retard en interpellant aussi bien leur centrale que la tutelle, à savoir le ministère de la Santé. C'est ce qu'ont annoncé, hier, les responsables syndicaux du secteur de la Santé à Oran, lors d'une rencontre tenue au CHUO. Le responsable syndical de cet établissement a rappelé que le corps des paramédicaux au nombre de près de 3.600, pour ce seul établissement, s'interroge sur les raisons de ce retard, alors que le projet de statut a été finalisé depuis 2006 et au moment où les statuts de tous les autres corps (spécialistes, généralistes, hospitalo-universitaires et corps communs, ont été finalisés et que l'application des nouvelles dispositions sont en cours. Cette situation de «wait and see» a été le facteur de démobilisation des paramédicaux qui accablent leurs représentants syndicaux et exigent d'eux des actions pour faire aboutir cette revendication. Les syndicalistes s'accordent à avancer que ce SOS à l'adresse des pouvoirs publics auxquels ils adresseront un communiqué, n'est que le prélude à d'autres actions plus musclées et ce, après avoir réuni leurs bases syndicales pour concertation. Même si dans l'esprit des paramédicaux le nouveau statut est synonyme d'autres avantages financiers avec notamment la révision du régime indemnitaire, devenu quasi obsolète, la gestion de la carrière est également un élément fondamental et qui peut constituer une source de motivation de ce personnel qui demeure la cheville ouvrière du système national de la Santé publique. Ainsi, cette position de l'UGTA, même si elle demeure locale, vient renforcer la revendication de l'autre syndicat autonome des paramédicaux, le SAP, qui, maintes fois, a exigé la promulgation de ce statut tant attendu par moins de 120.000 paramédicaux exerçant dans le secteur public.