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Ain Defla: En priorité à l'agriculture

par M. N.

Dans le cadre du plan quinquennal 2010/2014, le secteur de l'agriculture, vocation première de la wilaya de Ain Defla, reçoit une dotation financière de 12,293 milliards de DA quinquennal 2005/2009 soit une hausse de 64 %, à raison d'une enveloppe annuelle de 2,450 milliards de DA, une dotation appelée à accompagner et soutenir une amélioration des outils de production donc à améliorer la production, sur le plan quantitatif et qualitatif, à la réguler, donc stabiliser les prix, conformément aux nouveaux recentrages du soutien et des filières stratégiques ciblées, et surtout pour tenir les engagements pris par les contrats de performance. On signale au passage que cette dotation est en nette hausse par rapport au quinquennal 2005/2009 qui n'était que de 7,5 milliards de DA soit une hausse de 64 %. A ne pas oublier signale-t-on aussi que de 1989 à 1999 l'investissement était quasi nul. Par ailleurs, pour atteindre ces objectifs une stratégie a été entamée indique?t-on à la direction des services agricoles, qui implique et responsabilise chaque niveau de décision : c'est dans ce cadre que les APC deviennent directement partie prenante dans l'application de cette stratégie du fait que chaque commune sera dotée en moyenne d'un quota financier estimé à 68 millions de DA. D'où proviennent ces fonds destinés à développer et moderniser la production agricole ? Il s'agit en fait d'un montage financier auquel participent 2 Fonds : le Fonds national pour la régulation de la production agricole, le FNRPA avec 8,533 milliards de DA, soit 69,41 % de la dotation globale et à un degré moindre le Fonds national des investissements agricoles le FNDIA pour 3, 760 milliards de DA soit 30,59% de l'enveloppe globale de 12,293 milliards de DA. L'augmentation du capital producteur incombe maintenant aux exploitations elles-mêmes ce qui permet un désengagement progressif de l'investissement. On signale toutefois qu'il reste des lacunes à combler notamment en matière de capacités de stockage sous froid pour réguler le marché durant les périodes creuses, où on enregistre un déficit de quelques 100 000 m3. Concernant ce manque de structures de réfrigération, on indique que les dossiers ont été transmis au ministère dans l'attente de sa validation et ce pour une augmentation de ces capacités de 40 000 m3. Par ailleurs, il y a aussi la filière «lait» qui exige une réhabilitation. Il s'agira de réaménager quelque 124 étables d'une capacité d'accueil de 5000 vaches laitières, abandonnées depuis des années qui nécessitent des travaux de réfection, des équipements et un repeuplement. Une fois ces étables remises en service, la production laitière pourra atteindre 15 millions de litres de lait cru par an. On précise que cette dotation vise un ensemble de grandes opérations : le renforcement du capital productif, semences ? plants, économie de l'eau , mécanisation et équipements, fertilisation des sols, protection phytosanitaire et zoo sanitaire, la consolidation du SYRPALAC (Système de Régulation des Produits à large Consommation) dont la production du blé déjà soutenue à hauteur de 53 % par l'Etat, le renforcement des structures de cultures, constructions de silos. Quelque 67 activités relevant de 16 filières au total figurent dans le programme qui est déjà entré en application, indique le DSA Mr Achour Merazga.