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Chambre d'artisanat et des métiers: 5% des porteurs de projets ont abandonné

par A. El Abci

Le bilan de l'opération d'évaluation des porteurs de projets, et le suivi de leur mise en oeuvre, a été présenté par la chambre de l'artisanat et des métiers (CAM) de Constantine à la fin de mai dernier. Ce bilan se présente comme suit: 80% des 60 porteurs de projets examinés à cette date ont érigé de petites entreprises viables et activent le plus normalement du monde, contre 15% toujours en cours de réalisation et 5% qui ont abandonné.

C'est ce qu'a indiqué le directeur de la chambre, M. Hechani, qui précise que sur instruction du ministère de tutelle, l'exercice 2008-2009 a été consacré au suivi d'un premier quota de 120 entrepreneurs en herbe, sur les 352 ayant reçu une formation dispensée par les cadres de la CAM. A ce propos il est à rappeler, selon notre interlocuteur, que depuis 2006 des formations placées sous l'égide du Bureau international du travail (BIT) et appelées «CREE», ou comment créer mon entreprise, pour la première, et «GERME», ou comment gérer mon entreprise, pour la seconde, ont été prodiguées au niveau de la chambre de l'artisanat et des métiers. «Si pour cette année le volet apprentissage s'en trouve quelque peu allégé, en ce sens où seule la formation «germe» est reconduite, celui du suivi et de l'évaluation en occupera l'essentiel du temps à passer au crible l'analyse des situations d'une partie des entreprises déjà mises en route par nos anciens stagiaires, à l'effet d'en apprécier les performances tout autant que les difficultés rencontrées», fera remarquer M. Hechani. Et de poursuivre «cette surveillance à la loupe sera faite au moyen de convocations du concerné à la chambre, ou par des visites sur sites effectuées par les cadres chargés du suivi, ainsi que la remise d'un questionnaire à remplir, portant sur l'état de la mise en oeuvre de leurs petites affaires».

En tout état de cause, une fois cette opération de suivi de ces 120 premiers entrepreneurs en herbe clôturée, il leur sera proposé deux formations complémentaires dites «spécifiques» et toujours menées sous l'égide et en collaboration avec le BIT, affirme notre interlocuteur. Et de préciser «qu'il s'agira pour la première, d'une formation dénommée groupement d'amélioration des entreprises (GAE), devant aider les petites entreprises qui marchent à être encore plus performantes. Cependant que l'autre formation spécifique consiste en un suivi individuel surtout des entreprises en difficulté, nécessitant des visites sur place et un accompagnement plus soutenu dans le but d'établir un diagnostic et en détecter les points forts et les points faibles».