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APC d'Oran: Des mesures contre les «mauvais payeurs»

par Djamel B.

De nouvelles mesures, visant à inciter les «mauvais payeurs» à s'acquitter de leurs arriérés de loyers, seront mises en application dans les tout prochains jours par les services de la division des affaires économiques de la commune, apprend-on de sources proches de l'APC. Il s'agit des loyers de plus de 1.400 logements appartenant à la commune, répartis à travers plusieurs quartiers de la ville. Le montant des dettes avoisine les sept millions de dinars. Nos sources affirment que certains locataires ne se sont pas acquittés de leurs loyers depuis plus de deux années. Dans un premier temps, assurent nos sources, des mises en demeure seront adressées à l'ensemble des contrevenants et un délai n'excédant pas 15 jours leur sera accordé pour se rapprocher des services concernés pour clarifier leur situation. Passé ce délai, nos interlocuteurs affirment que les services concernés prendront les mesures qui s'imposent et n'hésiteront pas à recourir à la justice. Parmi les logements concernés, nos sources citent, entre autres, ceux de Haï El-Othmania, Haï Dhaya, Haï Es-salam. Des logements faisant partie du patrimoine communal et qui, en principe, doivent générer chaque année d'importantes entrées d'argent à la commune. Outre les logements, les mêmes services ont décidé d'assainir la situation des dettes accumulées par des commerçants qui occupent, à titre de location, des locaux commerciaux ainsi que les arriérés de location et des parkings appartenant à la commune. Par ailleurs, et concernant la vingtaine de commerces, réalisés par la commune sous les gradins des stades de Choupot et des Castors, les mêmes sources affirment qu'il ne sont toujours pas exploités par la commune. Ces locaux, réalisés il y a plus de cinq ans, devaient être attribués, selon nos interlocuteurs, aux jeunes chômeurs dans le cadre de l'opération «100 locaux par commune», mais finalement, ils n'ont pas été intégrés au dispositif. Le wali d'Oran, qui avait abordé dernièrement le dossier, avait insisté sur la nécessité d'exploiter ces locaux, soit par les services de la commune, soit en les mettant à la disposition des jeunes.