Le centre anti-cancer du CHU Benbadis de Constantine pourrait bénéficier, courant 2010, de 65 lits supplémentaires, ceux du nouveau CAC, en l'occurrence, en cours de construction.

Avec la mise en service de ce nouveau centre, ce sont des milliers de malades qui vont être accueillis et traités dans les meilleures conditions, nous signale le secrétaire général du CHU, en charge du dossier.

Le centre actuel qui reçoit environ 22.000 malades par an, est littéralement submergé.

A ce titre, de nombreux malades se plaignent des délais de rendez vous, jugés trop éloignés par des malades qui luttent contre le temps pour éloigner la mort. Obligés de recevoir les patients de 17 wilayas, le « vieux » CAC ne répond plus aux exigences de la situation tant sur le plan des infrastructures que sur celui des équipements.

Les responsables du CHU reconnaissent avoir mésestimé les coûts de revient de cette opération et pour cette raison, ils ont officiellement demandé à leur ministère de tutelle une rallonge budgétaire de 7,4 milliards de centimes.

Lors d ?une visite de travail à Constantine, le ministre de la Santé a exigé l'accélération des travaux, quitte à demander une enveloppe supplémentaire.

Evalué initialement à 40 milliards de centimes, le CAC, dont les travaux ont débuté en février 2008, commence enfin à prendre forme. Notre interlocuteur précise à ce sujet, que les gros oeuvres devraient être terminés dans trois ou quatre mois au plus tard pour un délai de réalisation arrêté dans le cahier des charges à 18 mois maximum.

Toutefois, précise ce responsable, il restera une bonne année (celle des corps secondaires) avant la réception définitive de ce bâtiment de cinq étages.

Ce sera donc une bâtisse moderne qui bénéficiera des équipements les plus sophistiqués, à l'image de l'appareil spécial, destiné au traitement et à la préparation des médicaments, connu sous le nom « d'accélérateur » dont l'achat, à lui seul, coûtera au CHU 16 milliards 500 millions de centimes.

Vu l'importance de cette infrastructure, il devrait connaître un certain renforcement des effectifs. Sur ce sujet, notre interlocuteur parle de redéploiement du personnel déjà sur place.