Selon les premières estimations des Services agricoles (DSA) de la wilaya d'Aïn Témouchent, relatives au préjudice causé à la plasticulture, les rapports avancent une somme de 4 milliards de centimes. Joint par téléphone, lundi dernier, monsieur Houari Athmane évalue le nombre de serres endommagées totalement à 200 unités et quelque 400 à 450 autres le sont partiellement. Lui aussi situe les pertes autour de 4 milliards dont la moitié concerne les serres sinistrées à cent pour cent. D'après le responsable de l'UNPA, la région de Oulhaça est la zone la plus touchée. Les cultures sous serres pratiquées sont des primeurs et des saisonnières, notamment la tomate, les courgettes, le haricot vert et autres crudités. Interrogé si les agriculteurs avaient contracté des polices d'assurance, le responsable de l'UNPA estime que très peu de fellahs assuraient les cultures sous serres. L'effacement de la dette, objet de discussions encore à la une des journaux et de la presse d'une manière générale, doit concerner ce type d'agriculteurs touchés par la calamité naturelle qui a secoué plusieurs régions du pays et plusieurs zones dans la wilaya d'Aïn Témouchent. En moyenne, estime le DSA, monsieur Houari Athmane, une serre coûte entre 80 à 100 mille dinars. Le marché des fruits et légumes de la wilaya d'Aïn Témouchent, alimenté principalement par les agriculteurs de Oulhaça, Terga, Ouled El-Kihel, Aïn El-Kihel et Ouled Boudjemaa, connaîtra-t-il des perturbations en matière d'approvisionnement ? Par ailleurs, ce qui se dit pour les serres en plastique l'est aussi pour les hangars de l'aviculture. Les informations, non encore étayées, parlent de préjudices causés aux éleveurs de poulets de chair. Dans ce cadre, c'est la région de la M'léta, de Hammam Bou Hadjar et de Oued Sebbah qui devrait connaître de grosses pertes.