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Annaba: 250 toiles et du beau monde

par Tayeb Zgaoula

Inaugurée mercredi après-midi par le wali au palais de la culture Mohamed Boudiaf, en présence d'un beau monde, une rencontre, organisée par la direction de la culture, en collaboration avec l'UNAC et l'association Wakiya, a réuni des spécialistes et des professionnels des arts plastiques à l'échelle Maghrébine et Africaine. En effet, plus de 80 exposants étaient présents à ce rendez-vous. Outre les nationaux, il y avait des invités venus de la Mauritanie, de la Tunisie, du Maroc, de la Lybie, de l'Egypte et des commissaires et consultants de France.

Selon M. Denis plus de 250 toiles ont été exposées à l'occasion de cet évènement culturel où tous les moyens et techniques d'expression étaient mis en relief. Parmi ces tableaux, dira-t-il, on trouve des oeuvres de Aïcha Hadad, de Zemerli,de Issiakhem et de Khadda dont la renommée a déjà dépassé les frontières. IL y a aussi Chagra, le tableau de Kouidri qui a été vendu à Dubaï pour un montant de 23.000 dollars. En somme des oeuvres réalisées avec finesse et maîtrise et aussi d'une grande esthétique. A noter qu'en marge de cette exposition, plusieurs communications, portant sur le thème du marché de l'art, ont été développées et débattues par les spécialistes de ce domaine.

Dans cette optique, le commissaire Français Raoul a affirmé «que cette rencontre a été très intéressante pour le développement de cet art. Tant au niveau de l'exposition que celui des thèmes développés». De son côté le directeur de la culture M. Boudida a estimé que cette rencontre a été une réussite sur tous les plans. C'est d'ailleurs aussi l'avis même du président de l'UNAC M. Laroussi que nous avons d'ailleurs sollicité pour nous donner un plus sur la tenue du manifestations culturelles.

A ce propos, il a déclaré que ce rendez-vous vise d'abord à revaloriser cet art, à le faire connaître et apprécier mais et surtout à faire une ouverture du marché de l'Art sur le continent Africain et ensuite sur les pays méditerranéens. Cela devra passer par la création d'une institution. On peut dire qu'à travers cette rencontre culturelle de Annaba, on a réussi à regrouper des représentants du Maghreb et des professionnels venus d'autres pays africains qui ont apporté leurs connaissances.