Envoyer à un ami | Version à imprimer | Version en PDF

ES Mostaganem : A qui profite la valse des entraîneurs ?

par D. W. J.

Chérif El-Ouazani vient de rendre le tablier tout juste deux mois après son arrivée à l'ESM. La question est de savoir si l'élimination de la formation locale en coupe d'Algérie par un score large face au CABBA en est la cause. A vrai dire, les Espérantistes étaient tentés par ce challenge, mais il faut avouer qu'ils sont sortis par la petite porte, et cette élimination n'a fait que précipiter le départ de cet entraîneur qui avait affiché depuis belle lurette ses intentions de partir pour des raisons qu'il est seul à connaître. Ce qui fait que l'ESM a consommé cinq entraîneurs depuis le début de saison, à savoir Goual, Benchadli, Djender, Chorfi et récemment Chérif El-Ouazani, ceci sans tenir compte des périodes creuses où les joueurs, comme Henni et Diss, ont assuré l'intérim. Il y a assurément quelque chose qui ne tourne pas rond et, donc, le problème d'entraîneur n'expliquant pas à lui seul cette série de mauvais résultats. Les Mostaganémois doivent savoir qu'on ne change pas un entraîneur à tout bout de champ, selon les humeurs des uns ou des autres. L'engagement d'un entraîneur doit intervenir, en effet, à l'intersaison, après mûre réflexion et en fonction des objectifs fixés au départ, et en harmonie avec le recrutement et la mise en place de l'effectif retenu pour la saison. A ce rythme, le ou les prochains entraîneurs subiront le même sort. Quoiqu'il en soit, alors que l'on s'attendait à une bonne prise en charge dans de meilleures conditions psychologiques et techniques en vu de la phase retour, les Espérantistes vont certainement subir les affres d'une seconde phase difficile. En conséquence, le staff dirigeant est contraint de trouver une solution pour régler ce problème récurrent. On parle de l'arrivée de l'entraîneur portugais Madueira qui avait drivé le MOC, et qui a été contacté officiellement par les dirigeants.