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Du nouveau pour le micro-crédit: Une journée pour prouver ses compétences

par A. El Abci

« Les porteurs de projets, ne pouvant se prévaloir d'une qualification quelconque, d'un diplôme, ou d'une simple attestation de travail, se présentant aux guichets de l'Agence de gestion du micro-crédit (Angem) ne seront plus refoulés, mais pris en charge et orientés pour un apprentissage dans la filière en relation avec l'activité désirée dans un des centres de formation professionnelle de la wilaya».

C'est ce qu'a indiqué le coordinateur de wilaya du micro-crédit, Choukri Ben Hadid, qui souligne que « cette procédure s'inscrit conformément à la convention signée entre le ministère de la Solidarité et celui de l'Enseignement et de la formation professionnels, au mois d'août dernier et mise en application depuis ce mois de janvier 2009.

Ainsi, le porteur de projet montrant des dispositions claires à vouloir s'en sortir des affres du chômage et de la mal-vie, même sans qualification, n'est plus abandonné à son sort, mais guidé et accompagné pour réaliser son voeux et créer sa propre « petite affaire et en vivre ». Selon les termes de la convention en question, « nous nous devons à l'Agence de gestion du micro-crédit, d'établir une liste des personnes intéressées, adhérant à la formule, et après avoir transmis les noms des concernés à la direction de wilaya de l'Enseignement et la formation professionnels (DFP) et en collaboration avec elle, il sera procédé à l'organisation du stage d'apprentissage en question. « Il s'agit d'un stage accéléré sanctionné par un diplôme, qui semble avoir le vent en poupe, puisque déjà, depuis ce début d'année, pas moins de 15 noms figurent sur la liste des personnes intéressées par la formule qui leur a été proposée », déclare notre interlocuteur.

La convention signée entre les deux tutelles a trait aussi aux porteurs de projets qui, tout en jouissant d'une expérience dans l'activité en rapport avec « l'affaire » qu'ils veulent monter, ne peuvent produire une attestation de travail en bonne et due forme. « Ceux-là, non plus, poursuit notre interlocuteur, ne sont pas laissés sur le bas-côté, mais pris en charge.

« Il leur est ainsi proposé, pour ce qui les concerne, d'effectuer un test d'une journée dans un centre de formation professionnelle, à l'issue duquel il leur sera octroyé une attestation certifiant leur expérience et savoir-faire dans le domaine », conclut M. Ben Hadid, en précisant que le nombre de candidats enregistrés est de 24 jeunes.