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L'histoire de la ville c'est aussi ses lycées

par A. C.

Le projet de réhabilitation des lycées «historiques» de Constantine, retenu il y a quelques mois, vient d'être partiellement mis en application.

En effet, selon les indications de la direction du Logement et des Equipements publics (DLEP) de la wilaya de Constantine, trois des six lycées construits pendant l'occupation coloniale et qui font partie de l'histoire architecturale de la ville, présentaient des signes de détérioration, et devaient donc être pris en main, car représentant l'histoire de la ville, qu'il convient de protéger et de conserver.

Ainsi, selon nos informations, trois de ces lycées: celui de «Tarek Ibn-Ziad» autrefois lycée des «Pères blancs», «Toufik Khaznadar» anciennement collège technique et Hihi El-Mekki, ancien lycée franco-musulman, seront les premiers concernés. Toujours selon nos informations, des bureaux d'études constantinois ont été chargés de procéder aux études de faisabilité pour la réhabilitation de toute la bâtisse, la consolidation et la réfection des peintures.

Ces bureaux ont confectionné des cahiers des charges précis désignant toutes les réalisations et réparations à faire, ceci probablement durant les vacances scolaires pour ne pas perturber les cours.

Pour des raisons pratiques et concurrentielles, nous dit-on, l'enveloppe financière allouée à ces travaux ne sera pas communiquée. Les trois autres lycées, à savoir: le lycée «El-Houria», le plus grand de la ville, celui des «Soeurs Sâadane» et «Yughurta», seront pris en charge ultérieurement, toujours en 2009, promet-on. Les mêmes travaux y seront initiés pour préserver ces sites où plusieurs générations de personnalités nationales et locales en ont fréquenté les bancs.