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Hammam Bou Hadjar: Caves coopératives et zones d'activité au menu

par Belhadri Boualem

Le wali d'Aïn Témouchent, Mohamed Bouderbali, conduisant une importante délégation composée des principaux responsables de la wilaya et de son exécutif, s'est rendu mercredi dans la daïra de Hammam Bou Hadjar où il a inspecté des projets de développement communaux et sectoriels en cours de réalisation et d'autres achevés concernant les secteurs économiques, des travaux publics, des ressources en eau, des forêts, de l'équipement public et logement, de l'urbanisme et construction, de la jeunesse et des sports et de l'éducation. A Hammam Bou Hadjar, madame le Chef de daïra, à l'inverse de celui qui était en poste avant elle, s'est intéressée aux vrais problèmes demeurés en attente depuis des lustres. Ainsi la restitution de l'ancienne coopérative (CAPCS) au profit de l'APC et sa réhabilitation à sa vocation para-agricole en vue de créer des ressources propres à la commune a été une initiative louable appréciée par le wali et confortée par les discussions in situ. Un dossier bien ficelé devait être transmis aux services des Domaines pour étudier la faisabilité de la proposition afin de la concrétiser. La zone d'activité, qui tourne à 10% de sa capacité, a fait l'objet de remarques pertinentes de la part du wali qui écoutait des investisseurs venus lui poser le problème de la voirie, de l'eau, de l'assainissement, de l'éclairage et de l'amenée électrique. Assez encombrant et traînant depuis 1993, le dossier de la zone d'activité de Hammam Bou Hadjar a été épluché de fond en comble par madame le Chef de daïra à qui revient le mérite de l'avoir abordé sans gêne et de bien le poser dans son contexte actuel. Le directeur des Mines et de l'Industrie, intervenant pour donner des éclaircissements à l'issue de doléances formulées par des investisseurs, a fait savoir que ses services ont estimé un besoin de 90 milliards de centimes pour la réhabilitation de toutes les zones d'activité de la wilaya. Pour sa part, le wali a jugé que la mise à niveau de la Z.A. soit prise dans les meilleurs délais, notamment en ce qui concerne les volets liés aux VRD à prendre en charge au titre des opérations planifiées de l'exercice 2009. Abordant la question des caves coopératives situées dans le tissu urbain, madame le Chef de daïra a émis au wali la proposition d'inscrire une opération de démolition permettant de récupérer 20.527 m².

Toutefois, le DPAT s'est prononcé pour la faisabilité de cette opération à condition d'affiner un dossier en bonne et due forme tout en précisant les affectations de chaque cave pour des équipements publics.

A Aïn El-Beïda, centre secondaire de Hammam Bou Hadjar, l'exposé du POS met en relief l'implantation de plusieurs équipements publics tels que un CEM, un siège de sûreté et un centre de formation professionnelle. Lors de la séance de travail, le wali a suggéré tout d'abord d'engager une étude de schémas directeurs d'assainissement et d'AEP avant d'inscrire des projets de réalisation étant donné que la topographie du terrain est assez plate et le problème de trouver des exutoires où rejeter les eaux usées et pluviales n'est point chose aisée car en aval il existe des fermes et douars qui sont menacés par les eaux. Plus bas encore, c'est la sebkha. L'extension de Aïn El-Beïda ne doit pas perdre cette particularité et ces contraintes. Et vouloir implanter une ville veut dire aussi qu'il faut faire un relevage pour rejeter les eaux vers la sebkha à des distances assez longues et coûteuses. Il ne faut pas écarter de vue la submersion des canalisations, donc une remontée des eaux. L'idéal pour la création d'une ville nouvelle est de songer aux terres situées en amont d'Aurès El-Meïda ; c'est un village socialiste bien structuré et disposant de terres incultes permettant d'ériger des habitations en escalier. Ce choix est aussi dicté par le fait que les eaux usées parviennent directement à la station d'épuration. Donc point d'incidence sur l'environnement et sur les terres agricoles. Une enveloppe de 49,6 milliards a été allouée à la daïra au titre de l'exercice 2009.