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En marge de «Batimac 2009»: Les inquiétudes de la filière bois

par K. Assia

L'application des taxes douanières à l'importation de certaines matières premières, notamment le bois, pour la fabrication des meubles, ne cesse de susciter les préoccupations des opérateurs nationaux spécialisés dans le domaine.

C'est le cas du chêne, l'un des matériaux utilisés dans la fabrication du meuble et où 13 % sont perçus comme droits de douanes sur son importation.

Un problème qui a été soulevé à l'occasion de la quatrième édition du Salon Batimac 2009, organisé par le groupe Sogexpo au Palais des expositions d'Oran.

En effet, sur les deux ou trois fabricants nationaux, des industriels spécialisés dans le secteur, un opérateur a déjà mis la clé sous le paillasson, a souligné l'un des leader dans la fabrication des meubles de cuisine. « A vrai dire, depuis la signature des accords avec l'Union européenne, la suppression régressive des taxes n'a fait qu'alourdir les charges de ces opérateurs.

Nous aurions souhaité que ces taxes, perçues à l'importation de la matière première, soient supprimées juste après la signature des accords avec l'UE, alors pourquoi tout ce temps ? », s'interroge-t-on. A cela vient s'ajouter l'application de taxes à l'importation de la matière première, alors que pour le cas des produits finis ceux-ci sont exonérés. Tout en dénonçant certaines défaillances qui ont fait perdre des millions, voire des milliards de centimes aux professionnels du secteur, certains ont souligné que l'implication des opérateurs dans la prise de décisions ne peut qu'apporter son lot d'avantages pour l'économie nationale. « Il n'a pas été donné une chance aux producteurs et fabricants pour participer pleinement dans l'économie nationale.

C'est dans cette optique que les opérateurs du bois appellent à l'instauration de mesures de facilitation et d'encouragement pour promouvoir l'économie nationale et permettre l'exportation de nos produits », ajoutent nos interlocuteurs. A cela vient s'ajouter d'autres entraves, notamment l'application de 27 % de droits de douanes à l'importation des accessoires spécifiques pour la fabrication de meubles.

 Rappelons que de nombreux opérateurs avaient dénoncé dans le passé l'importation de produits de bas prix au détriment de la qualité.