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Les actions projetées dans
le cadre des deux premières phases du programme de réhabilitation de parcelles
du barrage vert qui traversent le territoire de la wilaya de Médéa, pour les
exercices 2023 et 2024, sont «presque achevées», a-t-on appris, mardi, auprès
de la Conservation des forêts. «La majorité des actions programmées et lancées
en réalisation durant les années 2023 et 2024, au titre de la première et la
deuxième tranche du projet de réhabilitation des portions du barrage vert qui
touche 89 sites répartis à travers neuf communes de la wilaya de Médéa, est
terminée, ne reste que des opérations secondaires qui devraient être achevées,
avant la fin de l'année en cours», a fait savoir le conservateur local des
forêts, Mohamed Boukerche.
Il a ajouté que plus de 630 hectares de plantations fruitières, de brises vent, de figues de barbarie, de plantations forestières et de bande verte de protection contre l'avancée du sable, ont été réalisés lors des deux premières phases de ce projet. M. Boukerche a fait part également de la réalisation de 24 bassins, 10 points d'eau, 4 forages, en plus de l'aménagement de 26 km de pistes, et l'ouverture de 15 autres km à travers les portions du barrage vert localisées dans les communes d'Ain-Boucif, Sidi-Demed, Kef-Lakhdar, Chellalet-El-Adhaoura, Tafraout, Cheniguel, Ain-Ouksir, Sidi Ziane et Robeia. Une enveloppe d'un montant de 284 millions de DA a été consacrée au financement des actions programmées au titre de la première et deuxième phase de ce projet, a-t-il indiqué, précisant que l'exécution des actions prévues lors de la troisième tranche a été entamée en octobre dernier. Cette troisième phase englobe notamment, des opérations de boisement et de plantation pastorale et arboricole sur une superficie de plus de 150 hectares, en plus de la réalisation d'ouvrages pour l'irrigation, a-t-il signalé. Les actions menées dans le cadre de ce projet sont appelées à contribuer à revitaliser de larges espaces agropastoraux situés aux alentours des portions du barrage vert et à favoriser le développement d'activités agricoles diverses dans les communes ciblées en garantissant des ressources financières pour les habitants des zones rurales concernées, a conclu le conservateur local des forêts. |
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