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Face aux risques de propagation
de certaines maladies contagieuses en milieu scolaire, le ministère de la Santé
a décidé d'agir par anticipation.
Dans une récente correspondance adressée, plus exactement le 06 novembre dernier, à l'ensemble des directeurs de la Santé et de la Population ainsi qu'aux responsables des établissements publics de santé de proximité (EPSP), le département d'Ait Messaoudene a rappelé les mesures préventives et les protocoles à suivre en cas d'apparition de la gale au sein d'un établissement. Et ce, sans signaler pour autant l'existence de cas confirmés. Dans ladite circulaire, les responsables de la direction de la Prévention au sein du ministère de la Santé ont tenu à souligner que « parmi les maladies à surveiller et à dépister en milieu scolaire, figure la gale ». Tout en précisant qu'il s'agit d'une infection cutanée due à un parasite, qui se propage par contacts directs ou via les vêtements ou la literie. Très contagieuse, elle se manifeste par des démangeaisons et des lésions cutanées de grattage. En alertant le fait que « le milieu scolaire étant un lieu fermé donc propice à la propagation de ce genre d'affections qui sont évitables par la prise de mesures simples de prévention ». Pour ce faire, précise-t-on, «il est indispensable d'intégrer comme action prioritaire le renforcement des mesures sanitaires afin d'éviter tout risque de maladie transmissible dans les établissements scolaires ». Les services du ministère de la Santé ont rappelé, à travers cette directive, les mesures à observer en cas d'apparition de cas de gale en milieu scolaire. En invitant les parties concernées « à procéder à un dépistage de tous les élèves des classes concernées ainsi que du personnel enseignant ». Et à mettre « sous traitement Ascabiol à 10% (qui est un anti-scabieux en lotion) tous les cas confirmés et procéder à leur éviction scolaire jusqu'à guérison totale ». Et d'étendre, dans ce contexte, le dépistage aux établissements scolaires avoisinants. En procédant également à la désinfection des locaux des établissements scolaires. En insistant sur le fait « que le retour en classe des cas confirmés ne peut se faire qu'à la suite d'une visite médicale confirmant la guérison totale ». D'ailleurs, les directeurs de la Santé, de l'Education et les collectivités locales doivent conjuguer leurs efforts afin de garantir aux enfants scolarisés un cadre sain et sans risque sur leur santé. Ils sont appelés à assurer des séances d'éducation sanitaire en faveur des élèves ainsi que des familles en insistant sur l'importance de l'hygiène corporelle et vestimentaire. L'État accorde un grand intérêt à la santé scolaire Le ministère de la Santé a précisé dans ladite correspondance que l'État assure la prévention, la protection et la promotion de la santé en milieu scolaire, à travers des actions et des programmes de santé appropriés. En mettant en exergue les tâches et missions des équipes de santé scolaire qui ont toujours été clairement définies dans tous les textes régissant la santé scolaire. Et qui ont été rappelées d'ailleurs dans la récente note n°19 du 08 septembre 2025, relative aux activités de santé scolaire pour l'année scolaire 2025-2026, à savoir, notamment celles relatives aux visites systématiques de dépistage pour l'ensemble des élèves des classes cibles. Ainsi que la prise en charge spécialisée et le suivi de toutes les affections dépistées en milieu scolaire. Sans oublier la vaccination des élèves conformément au calendrier vaccinal en vigueur Pour rappel, il existe 2093 unités de dépistage et de suivi réparties sur les différentes wilayas, et quelque 7176 professionnels de santé, parmi lesquels des médecins généralistes, des dentistes, des infirmiers, des psychologues et des orthophonistes qui sont au service des établissements scolaires. |
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