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![]() ![]() ![]() ![]() La commission de la wilaya de Médéa,
chargée de l'élaboration et de l'exécution des plans de confortement des
infrastructures et des bâtiments à valeur stratégique ou patrimoniale contre
les risques de catastrophes, a été installée dimanche et a reçu pour instruction
d'entamer sans tarder le recensement des infrastructures à protéger, a-t-on
appris auprès des services de la wilaya.
Composée de représentants de divers secteurs (habitat, ressources en eau, culture et celui des travaux publics), cette commission aura pour mission, dans un premier temps, de recenser l'ensemble des infrastructures (ouvrages d'art, barrages) et des bâtiments (monuments ou sites historiques) devant bénéficier de travaux de protection ou de confortement afin de les préserver des risques de catastrophes (séismes, inondations ou incendies), a-t-on expliqué. Le décret exécutif n 25-60 du 28 janvier 2025 en fixe les modalités d'élaboration et d'exécution. Il établit les règles de prévention, d'intervention et de réduction des risques de catastrophes dans le cadre du développement durable, en recourant à des techniques et des technologies adéquates garantissant la résilience de ces constructions face à ces risques. Le plan de confortement, tel que stipulé dans le décret exécutif, prévoit notamment le recueil d'informations et de données relatives à l'infrastructure ou au bâtiment concerné, l'expertise de l'état des structures concernées, l'exécution des travaux de confortement ou de renforcement, ainsi que l'évaluation des risques naturels ou technologiques pesant sur les constructions et infrastructures concernées. L'exécution de ce plan se fera de manière concertée entre les différents secteurs concernés afin d'optimiser les travaux d'intervention qui seront programmés à cet effet, ont indiqué les services de la wilaya. Ces derniers ont souligné que le secteur de l'habitat était chargé d'élaborer et d'exécuter les plans de confortement sur la base d'études de vulnérabilité des bâtiments stratégiques, en tenant compte, le cas échéant, des plans d'intervention sur les tissus urbains anciens. Le secteur de la culture est chargé des bâtiments et des ouvrages à valeur patrimoniale, celui des travaux publics s'occupe des plans de confortement des infrastructures stratégiques de base, tandis que le secteur des ressources en eau élabore et exécute les plans de confortement sur la base d'études de vulnérabilité des infrastructures hydrauliques stratégiques, a-t-on signalé. |
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