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![]() ![]() ![]() ![]() Pour le président de la
République, la puissance d'un pays se mesure par deux critères intimement liés,
sa puissance militaire et sa puissance économique.
«Puissance économique et puissance militaire vont de pair», a-t-il soutenu dans une allocution devant les cadres et personnels de l'Armée nationale populaire lors de sa visite, jeudi dernier, au siège du ministère de la Défense nationale, à laquelle la Télévision algérienne a consacré une page spéciale diffusée vendredi soir. «L'État qui veut préserver sa souveraineté et l'indépendance de ses positions doit avoir une économie forte et une armée forte», a-t-il affirmé, louant les efforts consentis par l'institution militaire et saluant hautement «les sacrifices et le professionnalisme du Haut commandement de l'ANP dans l'accomplissement de ses nobles missions de défense de notre pays, de sa souveraineté et de l'intégrité de son territoire». Ces efforts ont permis de «franchir des étapes considérables dans le processus d'édification de l'Algérie nouvelle et victorieuse» et d'»avancer d'un pas sûr et confiant sur la voie du renforcement des vecteurs de l'essor stratégique de notre pays, grâce au dévouement, à la loyauté et à l'abnégation de ses enfants qui resteront fidèles au message de nos glorieux aïeux et ne ménageront aucun effort pour réaliser le rêve de nos valeureux martyrs, ceux des résistances populaires et de notre glorieuse Révolution de libération nationale, mais aussi les martyrs du devoir national qui ont préservé l'État algérien et son caractère républicain». Annonçant dans ce contexte que «l'Algérie entrera en 2026 dans une phase de modernisation électronique complète du pays et de l'ANP afin de renforcer ses capacités défensives». Saluant, par ailleurs, le niveau de «professionnalisme atteint par l'ANP et la place qu'elle occupe à l'échelle internationale», le président de la République a affirmé que «l'Armée nationale populaire est désormais redoutable, car elle a su s'adapter aux guerres hybrides et cybernétiques et à l'intelligence artificielle». Elle constitue aujourd'hui «une école supérieure de patriotisme, de défense farouche de notre liberté et de l'intégrité du territoire national, et de fidélité au message du 1er Novembre 1954", a-t-il ajouté. Dans le même sillage, le président de la République a évoqué le rôle majeur de l'ANP dans le développement national à travers l'industrie militaire, ce qui en fait l'objet de l'admiration de plusieurs dirigeants africains ayant visité l'Algérie. Renforcer l'industrie nationale Le président de la République a, par la même occasion, réaffirmé que «le climat favorable à l'investissement qui prévaut aujourd'hui en Algérie et l'afflux d'investisseurs nationaux et étrangers découlent de la stabilité sécuritaire assurée par l'Armée nationale populaire et les Forces de sécurité». Dans un autre registre, le président de la République a annoncé que «17.000 projets d'investissement sont actuellement au niveau du guichet unique», qu'il a qualifié d'»ennemi juré de la corruption et de la bureaucratie», rappelant que l'économie algérienne fait l'objet des éloges des institutions financières et économiques internationales, notamment après la réalisation du taux de croissance le plus élevé du bassin méditerranéen. «Malgré des pronostics défavorables, l'économie algérienne a progressé dans le classement de la Banque mondiale, devenant la troisième économie en Afrique», a-t-il précisé, ajoutant que l'Algérie deviendra bientôt un pays producteur de phosphate avec une moyenne annuelle de 10 millions de tonnes. Rappelant son engagement à renforcer les capacités de l'industrie nationale et à porter à 13% sa contribution au revenu national, soulignant que le développement touche aujourd'hui directement les citoyens, notamment les jeunes, il a réaffirmé sa volonté de promouvoir le rôle de la jeunesse dans la gestion des affaires publiques et sa contribution au développement de l'économie nationale, à travers l'encouragement de la création des start-up, avec pour objectif d'atteindre «20.000 start-up». Il a, en outre, salué le rôle de l'ANP et des différentes institutions sécuritaires dans la lutte contre le fléau des stupéfiants qui vise à «saper les fondements de la société, notamment la jeunesse», en tentant d'»inonder l'Algérie de drogues pour anéantir l'avenir du pays et son principal pilier : la jeunesse». Il a assuré, par ailleurs, que l'État ne renoncera pas à son caractère social, malgré les répercussions financières croissantes, et œuvrera à l'amélioration du pouvoir d'achat des citoyens par le biais de nouvelles augmentations dans les salaires et certaines allocations. Il a, par ailleurs, souligné la détermination de l'État à «poursuivre la lutte contre la corruption» et à «récupérer les biens détournés au temps de la Issaba», faisant état de la récupération de près de «30 milliards de dollars» de fonds et biens immobiliers détournés. L'Algérie n'abandonnera pas le peuple sahraoui Après avoir réaffirmé que les frontières nationales sont sécurisées grâce à la puissance et à la vigilance de l'Armée nationale populaire, le président de la République a assuré que «l'Algérie n'a pas atteint le point de non-retour dans ses relations avec certains pays du Sahel», soulignant «l'importance de préserver les relations de voisinage et de tenir compte des relations de coopération historiques». Le président de la République a, par ailleurs, souligné que «la cause palestinienne a trouvé, pour la première fois, un fervent défenseur au Conseil de sécurité, grâce aux positions honorables de l'Algérie» qui exigent une indépendance politique et économique. Concernant la question du Sahara occidental, le président de la République a souhaité que ce dossier trouve son dénouement aux Nations unies et que le peuple sahraoui jouisse de son droit à l'autodétermination, assurant que l'Algérie n'abandonnera pas le peuple sahraoui. Le président de la République s'est également félicité des bonnes relations bilatérales que l'Algérie entretient avec les pays du Golfe, «à l'exception d'un seul pays», réaffirmant que l'Algérie «rejette toute ingérence dans ses affaires internes». |
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