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![]() ![]() ![]() ![]() Coup de sifflet final. Vladimir
Petkovic, bras levés vers le ciel, exulte de bonheur
et de joie, laissant éclater sa satisfaction. Son geste symbolise bien plus qu'une
victoire : c'est l'aboutissement d'une mission accomplie. L'échec de Blida face
au Cameroun appartient désormais aux oubliettes, ne laissant place qu'à la
fierté du renouveau. Comme quoi, en sport et en football particulier, la
réussite ne se mesure pas uniquement aux victoires. Elle se trouve aussi dans
la capacité à se relever et à la détermination de ceux qui refusent
d'abandonner.
Décidés à faire les critiques après leur piètre prestation contre la Guinée, les Verts ont bien réagi. Supérieurs dans tous les compartiments du jeu, les nôtres ont fait respecter la hiérarchie face à une sélection de Somalie, venue créer la sensation. Tactiquement, les nôtres ont mis un certain temps à imposer leur présence face à une équipe de somalie regroupée derrière et usant d'un marquage individuel strict. Le premier but signé Amoura est venu libérer tout un stade et a permis à notre équipe de retrouver sa verve. Le deuxième de Mahrez a confirmé sa suprématie, malgré quelques maladresses et erreurs techniques. Soulagés de la pression, les protégés de Petkovic ont ensuite scellé le sort du match avec un troisième but de l'inévitable Amoura, synonyme de qualification. Pour maintenir le rythme et la densité offensive, le coach national a incorporé Gouiri, Belaili, Maza et Hadj Moussa. Le score aurait d'ailleurs pu être plus lourd sans le brio du gardien de but adverse et un certain manque de lucidité dans le dernier geste de nos attaquants. Forts de leur avance au tableau d'affichage, les Fennecs ont parfaitement géré le reste de la partie avec assurance et maturité. A la fin, la joie était indescriptible : celle des joueurs, du staff technique et d'un public en liesse, fier d'avoir contribué à écrire une autre page de l'histoire de l'équipe nationale. Animés par la passion et le sens du devoir, nos joueurs ont su porter haut les couleurs nationales, honorant ainsi tout un peuple. Au-delà du succès sportif, cette qualification ouvre une nouvelle ère. Elle doit inciter les responsables à renforcer les structures du football local et à investir davantage dans la formation des jeunes, garants de la relève et de continuité. Ainsi donc, l'équipe nationale retrouve la coupe du monde pour la cinquième fois de son histoire, après les éditions 1982, 1986, 2010 et 2014. Les «Verts» achèveront leur campagne de qualification, en recevant mardi l'Ouganda, au stade Hocine Aït-Ahmed de Tizi-Ouzou, avec l'intention de conclure en beauté et de fêter cette belle qualification en communion avec le public. En somme, une qualification méritée pour notre équipe nationale qui signe son grand retour sur la scène internationale. Place maintenant au rajeunissement de l'EN. Oran retrouve sa grandeur Oran, terre de football par excellence, est entrée dans la légende. Douze ans après, la qualification à la coupe du monde ravive la flamme d'un glorieux passé footballistique. Douze ans après, Oran a renoué avec son passé glorieux. Un exploit qui marque le grand retour de l'EN sur la scène internationale. Cette performance redonne à la deuxième d'Algérie la place qu'elle mérite dans le paysage sportif. Oran a vu éclore de grands talents à l'image des si Kouider Bendjahene, Abou Kebir, Freha, Hadefi, Ouanès, Kechra, Belkedrouci, Bouhizeb, Cherraka, Dalla Nour Eddine surnommé «Eusobio», Abdelkader «Pons», Bendida, Hasni. De grands dirigeants et arbitres tels que Mokhtari, Benzellat, Lahouari Chaila, Rayah, Si Mohamed Ben Brahim, Kacem Elimam, Chaouch Ghalem et bien d'autres. Oran a accueilli le grand Brésil de Pelé et Garrincha, le FC Santos, l'O Marseile des Magnusson et Skoblar. Aujourd'hui, le nom d'Oran s'écrit en lettres d'or. Cela rappellera aux futures générations la richesse de cet héritage. L'effervescence qui a envahi les rues d'Oran restera «gravée dans les mémoires» comme un moment de fierté et d'unité inoubliable. Oran, unie dans la joie, a vibré à l'unisson autour de son équipe nationale. Cet instant restera gravé dans les mémoires. En l'espace de quelques heures, Oran a retrouvé toute sa grandeur. |
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