Un cycle de formation sur les maladies à transmission hydrique a été lancé avant-hier au niveau de l'Institut national de formation des agents des collectivités locales «Rachid Merazi» d'Oran, en application des instructions du ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et des Transports. Ce programme, d'une durée de cinq jours, s'adresse aux agents des bureaux communaux de la santé et de l'hygiène publique. Il est encadré par des cadres de la wilaya et des communes, et vise à renforcer les compétences techniques et organisationnelles des participants dans la prévention et la gestion des maladies hydriques. Cette initiative s'inscrit dans le cadre du renforcement des capacités locales pour une meilleure maîtrise des outils de prévention, de surveillance et d'intervention, notamment lors de l'apparition éventuelle de foyers épidémiques. Elle traduit la volonté des autorités publiques d'améliorer la sécurité sanitaire et de protéger la santé des citoyens à travers une approche proactive et coordonnée.

Les maladies à transmission hydrique (MTH) regroupent un ensemble d'affections provoquées par la consommation d'eau contaminée ou par le contact avec des eaux insalubres. Elles incluent notamment des pathologies telles que le choléra, la fièvre typhoïde, la dysenterie, ou encore les hépatites virales A et E. Leur apparition est souvent liée à un manque d'hygiène, à la pollution de l'eau ou à une mauvaise gestion des réseaux d'assainissement. À travers cette action de formation, les autorités locales réaffirment leur volonté de renforcer la sécurité sanitaire, d'améliorer la qualité de l'hygiène publique et d'outiller les agents communaux pour faire face efficacement aux défis de santé publique liés à l'eau.