![]() ![]() ![]() ![]() L'Algérie renforce son
offensive énergétique en Afrique, portée par une vision ambitieuse
d'intégration régionale et d'attractivité économique.
S'exprimant sur les ondes de la Radio nationale, Miloud Medjelled, directeur de la Prospective au ministère des Hydrocarbures et des Mines, a souligné que « l'avenir est en Afrique », insistant sur le rôle moteur de l'Algérie dans le développement énergétique du continent. Selon le même intervenant, « plus de 600 millions d'habitants n'ont pas accès à l'électricité et plus de 300 millions restent privés d'autres sources d'énergie », un constat qui ouvre d'immenses perspectives pour les partenariats et les investissements. Toujours selon le directeur de la Prospective au ministère des Hydrocarbures et des Mines, la loi pétrolière 19/13 du 11 décembre 2019 constitue « un levier majeur pour attirer les investisseurs étrangers grâce à un système fiscal avantageux, la création d'un guichet unique et un cadre juridique clair». «L'Algérie est attractive : nous sommes à côté du marché européen, mais aussi au cœur d'un marché africain de plus d'un milliard d'habitants, ce qui veut dire que nous avons beaucoup d'opportunités dans l'électricité, la distribution et les chaînes de valeur énergétiques à faire valoir», a-t-il souligné. Renforcer les coopérations Le point de vue exprimé via la Radio nationale du représentant du département de Arkab intervient au moment où la 13I édition du Salon international Napec, le plus grand événement pétrolier et gazier de la Méditerranée, s'ouvre à Oran pour débattre des grands enjeux de la transition énergétique, de la décarbonation, de l'intelligence artificielle et des énergies renouvelables. Aux yeux de ce même responsable, «ce rendez-vous, auquel participeront de grandes compagnies internationales telles que Sinopec, promet des échanges de haut niveau et des négociations stratégiques pour renforcer les coopérations dans le domaine des hydrocarbures». Par ailleurs, Medjelled a évoqué plusieurs projets à forte valeur-ajoutée, arguant que « l'Algérie, qui développe plusieurs projets de transformation et d'exportation, notamment la production de cinq millions de tonnes d'hydrocarbures à Hassi Messaoud, confirme sa volonté de moderniser et diversifier son secteur ». La récente décision de l'OPEP+ d'augmenter la production mondiale de 137 000 barils par jour, dont 4 000 pour l'Algérie, illustre, selon l'hôte de la Radio, «une approche prudente et équilibrée visant à préserver la stabilité du marché pétrolier mondial tout en assurant la flexibilité nécessaire face aux fluctuations de l'économie internationale». |
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