Une dizaine d'extensions illicites érigées à la cité 250 logements sociaux à Haï Akid Abbas dans la commune de Aïn El Turck ont été rasées jeudi lors d'une vaste opération d'assainissement de la voie publique supervisée par le chef de daïra, le maire, les élus de l'APC de Aïn El Turck en plus des éléments de la sûreté de daïra et les services techniques de la commune.

Il s'agit d'habitations illicites, d'extensions anarchiques érigées au bas des bâtiments de cette cité de sorte que l'opération saluée par de nombreux habitants a permis d'ouvrir plusieurs voies qui étaient fermées à la circulation. Ainsi et afin de faire face à ce phénomène, d'importants moyens humains et matériels ont été mis en place.

Le mois dernier, des extensions érigées anarchiquement ont été démolies au lieu-dit Haï Sidi El Bahri dans la commune balnéaire de Aïn El Turck. L'opération supervisée par le maire a ciblé des extensions en parpaing et aussi des trottoirs réalisés illicitement sur un domaine public. Ces extensions d'habitations faites sur l'espace public entravent le lancement du projet d'aménagement urbain de ce quartier ce qui a contraint les élus à prendre les mesures qui s'imposent, apprend-on. En mai dernier, sept nouvelles constructions illicites réalisées au niveau d'un ancien bidonville sis sur la route qui contourne Cap Falcon avaient été démolies lors d'une vaste opération pilotée par le chef de daïra et le maire de Aïn El Turck.

Les autorités locales ont également poursuivi leur opération en éliminant un point noir qui servait d'entrepôt pour les déchets recyclés dont le plastique et les déchets ferreux et dont le propriétaire activait sans autorisation. Ainsi et pour éviter toute nouvelle construction illicite sur ce site, les services communaux multiplient les tournées de contrôle afin de stopper ce phénomène. Auparavant, 40 constructions illicites érigées au niveau de la plage Saint Germain ont été rasées par les services de la commune de Aïn El Turck. Des directives ont été données aux maires et aux chefs de daïra pour intensifier le contrôle et lutter contre tout dépassement.

A vrai dire plusieurs jardins et espaces créés anarchiquement ont vu le jour au grand désespoir de nombreux habitants qui ont tenu à dénoncer ce phénomène. Dans la commune d'Oran, plusieurs jardins et espaces clôturés ont été démantelés notamment dans le quartier de Maraval où certains n'ont pas hésité à s'accaparer même des arbres pour clôturer ces espaces rendant ainsi l'accès et la circulation piétonne difficile à de nombreux riverains. D'autres se sont transformés en des réceptacles de sachets et d'ordures, ce qui a contraint les autorités locales à prendre les mesures qui s'imposent.