|
![]() ![]() ![]() ![]() La 4ème édition de la Foire
commerciale intra-africaine (IATF) a atteint ses objectifs immédiats, mais il
reste, bien sûr, à persévérer dans les efforts pour concrétiser le rêve de la
création d'un marché africain unique.
Dans ce sens, l'Algérie joue un rôle crucial, comme en témoigne Mme Nozipho Hlophe, du Centre de service régional du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) pour l'Afrique, qui s'est réjouie du «succès de la 4ème édition de l'IATF» saluant «le rôle de l'Algérie en faveur de l'intégration régionale et de la concrétisation du rêve de création d'un marché africain unique». Elle a, dans ce contexte, mis en avant les efforts de l'Algérie, aux côtés de la Banque africaine d'import-export (Afreximbank), de la Commission de l'Union africaine et du Secrétariat de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), pour « développer les relations économiques entre les pays du continent et renforcer le partenariat commercial au bénéfice de toutes les parties ». Selon elle, la « forte participation » des opérateurs économiques des différents pays du continent à l'édition d'Alger montre qu'ils sont « pleinement conscients de l'importance du label Made in Africa' ». Pour ce qui est du concret concernant la réalisation de ce rêve d'une Afrique forte et influente, notons que la société Algerian Qatari Steel' (AQS) a signé, mardi, un contrat d'une valeur de plus de 1,2 milliard de dollars avec la Banque de développement Shelter Afrique' (ShafDB), dans le cadre de sa participation à la 4ème édition de la Foire commerciale intra-africaine (IATF 2025). Dans une déclaration à la presse, le Directeur général par intérim de la société AQS, Sofiane Chaib Setti, a précisé que « cet important contrat conclu au terme du sixième jour de cet événement, permettra à la société d'exporter vers de nombreux pays africains », soulignant que la signature de ce contrat est le fruit d'un « immense » travail en amont. De son côté, le responsable régional de la ShafDB pour l'Afrique du Nord, l'Afrique de l'Ouest et l'Afrique centrale, Amadou Thiam, a déclaré que cet accord représentait une « grande fierté pour Shelter Afrique, d'autant qu'il permettra d'exporter les produits de la société vers plusieurs marchés du continent », rappelant que la banque opère dans 44 pays africains. «Cet accord donnera également une impulsion aux activités de la banque et contribuera au renforcement du commerce intra-africain», a-t-il ajouté. Dans ce sillage, plusieurs entreprises algériennes, publiques et privées, ont signé, mardi, des accords avec des entreprises africaines, visant principalement à exporter leurs produits nationaux, et ce, dans le cadre de la 4e édition de la Foire commerciale intra-africaine (IATF). A l'enseigne du groupe algérien des industries mécaniques AGM, qui a conclu cinq contrats pour un montant de plus de 40 millions de dollars pour l'exportation de matériel agricole vers la Tunisie, la Mauritanie, le Nigeria, la Tanzanie, le Sénégal et l'Ethiopie. La société Cherry Algérie a signé, quant à elle, deux contrats de sous-traitance industrielle. Le premier avec l'Entreprise nationale de tubes et transformation de produits plats (Anabib), pour équiper les voitures produites par la société de pare-chocs et de phares. Le second contrat a été conclu entre Chery Algérie et la société Cirta Automotive, qui se chargera de fournir à l'usine Cherry une gamme de pièces de rechange pour les systèmes de suspension. Plusieurs autres contrats ont été signés dans le domaine de l'Industrie automobile. S'agissant du secteur des industries pharmaceutiques, trois entreprises algériennes ont signé des accords avec un opérateur du Burkina Faso, Nardo Distribution', lui permettant de distribuer les produits pharmaceutiques nationaux dans son pays et dans d'autres Etats d'Afrique de l'Ouest. Par ailleurs, le groupe Agro-logistique (Agrolog) a signé un accord avec le groupe ougandais Abarci', d'une valeur de 200 millions de dollars. Cet accord vise à établir un partenariat entre les deux parties dans le domaine de la transformation des produits alimentaires, notamment la transformation du cacao en produits semi-finis et dérivés, ainsi que la production de café instantané et de capsules de café. Ce partenariat incarne l'intégration industrielle entre l'Algérie et l'Ouganda, contribuant ainsi à renforcer l'offre nationale et à accroître les exportations hors hydrocarbures. |
|