Les travaux de la deuxième tranche du projet de rénovation de la station de traitement et d'épuration (STEP) d'Aïn-Bouchekif (Tiaret) ont été lancés lundi, ce qui permettra à terme de traiter 13 millions de mètres cubes d'eaux usées par an, a-t-on appris auprès des responsables du projet.

Dans les explications fournies au wali M. Saïd Khalil, lors du lancement de l'opération, le chef du projet, M. Youssef Bouchena, a indiqué que cette station, dont la mise en service est prévue dans un délai de 18 mois, assurera le traitement des eaux usées des communes de Tiaret, Aïn-Bouchekif, Dahmouni et Sougueur.

Les travaux de cette deuxième tranche portent sur le renouvellement de l'ensemble des équipements techniques, électromécaniques et électriques, avec le recours à un procédé de traitement tertiaire des eaux par rayons ultraviolets permettant une filtration des eaux de près de 99 pour cent, a souligné le même responsable.

Les opérations projetées portent également sur l'extension du centre d'analyses ainsi que la réalisation de nouvelles canalisations de grand gabarit sur une distance de 10,8 km, pour une enveloppe financière estimée à plus de 2,4 milliards DA, a-t-on indiqué.

Les travaux de la première tranche qui ont débuté le mois d'août dernier, concernent la réhabilitation des stations relèvement des communes d'Aïn-Bouchekif et de Dahmouni, la réalisation et le renouvellement de 11,7 km de canalisations, ainsi que la réalisation d'autres destinées à la collecte des eaux pluviales.Cette première phase du projet a mobilisé un budget de 300 millions DA.

De son côté, le wali a souligné que la concrétisation de ce projet, dans le respect des normes techniques et des délais convenus, constituera un atout majeur pour le développement du secteur agricole, les eaux épurées devant être utilisées pour l'irrigation de 4.000 hectares situés sur les rives du barrage de Dahmouni.