Les objectifs prévisionnels concernant les opportunités commerciales pour les entreprises algériennes à l'occasion de l'organisation de la 4e édition de la Foire commerciale intra-africaine (IATF) 2025 tiennent leur promesse.

A deux jours de la clôture de cet événement, on avance un chiffre de plus d'un milliard de dollars de contrats décrochés par les entreprises algériennes. En effet, selon les premières estimations, on cite l'accord portant sur l'approvisionnement des marchés de l'Afrique de l'Ouest en équipements électriques algériens, d'une valeur de 480 millions de dollars, signé, dimanche, en marge des activités de la Foire. L'accord en question a été conclu entre le groupe industriel algérien «GISB ELECTRIC», spécialisé dans la fabrication d'équipements électriques, et le groupe «SOGELUX», distributeur de ces équipements au Sénégal et en Côte d'Ivoire. Il y a lieu également de noter que l'entreprise algérienne INATEL a signé un accord de 300 millions de dollars avec un partenaire chinois pour la production et l'exportation de deux millions de TPE vers le Nigeria, ainsi que la signature attendue de contrats d'une valeur de 400 millions de dollars dans le secteur pharmaceutique, renforçant ainsi les partenariats économiques intra-africains entamés ces dernières. Au total, des dizaines de contrats et une moisson d'au moins 1,2 milliard de dollars pour l'Algérie.

Ces accords visent à renforcer la production locale, les exportations intra-africaines, et positionnent l'Algérie comme un acteur clé de l'intégration économique continentale. L'objectif principal de ces accords s'inscrit dans une stratégie qui encourage la production locale et la promotion des produits algériens sur les marchés africains.

La 4e édition de l'IATF a donné l'occasion à l'Algérie de mettre en avant ses capacités productives et d'affirmer sa position de leader économique régional. Rappelons qu'on prévoit un montant global de 44 milliards de dollars de contrats à décrocher lors de l'IATF 2025, et de ce fait, on peut dire que le bilan final des contrats conclus n'est pas encore à sa limite.