![]() ![]() ![]() 2.500 candidatures, dont 500 issues de la diaspora au Conseil des experts: L'industrie automobile sur de bons rails
par A. Z. ![]() L'Algérie mise sur sa diaspora
pour diversifier son économie et réaliser en douce le fameux transfert
technologique, adaptant dans ce sens sa législation, en sus d'une volonté
politique clairement affichée par le président Tebboune,
qui ne manque jamais l'occasion de rappeler que le pays se construit par tous
ses fils, y compris les membres de la communauté nationale établie à
l'étranger.
En fait, toute l'Afrique a besoin de ses diasporas, comme on a pu le constater à l'occasion de la 4ème édition de l'IATF 2025 qui se tient à Alger du 4 au 10 septembre, où les Africains vivant à l'étranger ont manifesté tout l'intérêt pour s'intégrer dans cette dynamique qui cherche à donner au continent une nouvelle dimension forte et respectable sur la scène mondiale. Cette disposition a été confirmée par le Premier ministre par intérim, M. Sifi Ghrieb, qui a révélé à l'occasion d'une cérémonie organisée en l'honneur des représentants de la communauté algérienne établie à l'étranger, participant à la Foire commerciale intra-africaine (IATF 2025) que 500 candidatures issues de la diaspora, sur un total de 2.500 candidatures, ont été recensées dans le cadre de l'avis d'appel à manifestation d'intérêt, lancé au mois d'août pour la création d'un Conseil d'expertises nationales dans l'industrie automobile et la fabrication de pièces de rechange. «Dans le cadre des fonctions que j'occupais à la tête du ministère de l'Industrie, nous avons lancé, en août dernier, un avis d'appel à manifestation d'intérêt pour la mise en place d'un Conseil des experts séniors dans la construction des véhicules et la fabrication de pièces de rechange». Concernant la mission du Conseil en question, M. Ghrieb a expliqué qu'il aura la charge de «tracer et de proposer la feuille de route et la stratégie de l'Etat algérien en matière de construction des véhicules et la fabrication de pièces de rechange», a-t-il souligné, précisant qu'un premier travail a été déjà mené, en collaboration avec les différentes institutions étatiques et opérateurs économiques, ainsi que les constructeurs qui ont affiché leur volonté d'instaurer une véritable industrie automobile en Algérie. Cette démarche a conduit, ajoute M. Ghrieb, à «l'élaboration d'un projet de référentiel national de l'intégration dans ce domaine», composé de sept livrables qui concernent, notamment, «les grandes lignes directrices de l'intégration», «la cartographie nationale qui comporte toutes les compétences humaines et matérielles au niveau local» et «les normes et les méthodes d'homologation exigées par les constructeurs». La recherche et le développement des compétences humaines, qui constituent la partie «soft» de cette intégration, figurent également parmi les finalités tracées, indique M. Ghrieb, insistant, dans ce cadre sur le rôle central de la diaspora algérienne. «Nous avons lancé un premier appel à manifestation d'intérêt et nous avons eu un premier recensement, mais je relance, à travers vous, un deuxième appel pour toute compétence algérienne» capable de participer à la mise en place d'une véritable industrie automobile, a-t-il dit. M. Ghrieb a noté que l'industrie automobile figure comme un projet pilote qui servira de modèle pour d'autres secteurs stratégiques, tels que la téléphonie, l'électroménager, ainsi que toute autre activité industrielle susceptible de réduire la dépendance aux importations. Après avoir affiché la nécessité de «concentrer les efforts nationaux sur les métiers sensibles et à forte valeur ajoutée, là où l'Algérie dépense, actuellement, le plus de devises», le Premier ministre par intérim a fait savoir qu'un réseau national d'appropriation et de transfert technologique sera mis en place, réitérant l'appel à la diaspora d'y adhérer pleinement. |
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