![]() ![]() ![]() ![]() Samedi 700e jour de l'agression
sioniste contre la population civile de Ghaza et 6
mois (189 jours) de siège total de l'enclave, l'armée génocidaire d'Israël
poursuit ses massacres contre les femmes, les enfants, et les personnes à la
recherche d'aides alimentaires.
Le rapport statistique publié, hier, par le ministère de la Santé, fait état de 430 victimes lors des précédentes 24h (vendredi), dont 68 martyrs (dont les restes de 8 corps retrouvés sous les décombres) et 362 blessés transférés vers les hôpitaux de Ghaza, portant à 64.368 martyrs et 162.367 blessés, le nombre total de victimes palestiniennes depuis le 7 octobre 2023. Le bilan des victimes depuis la reprise des bombardements, le 18 mars 2025, passe à 11.828 martyrs et 50.326 blessés. En outre, durant la même période, les tirs de l'armée d'occupation et des agents de la fondation américaine «GHF» ont fait 23 martyrs et 143 blessés devant les « centres d'aide » israélo-américains, portant le nombre total des victimes parmi les demandeurs d'aide alimentaire à 2.385 martyrs et 17.577 blessés. Par ailleurs, le ministère a fait état du décès de 6 personnes, dont un enfant, portant le nombre total de victimes de la famine et de la malnutrition, imposée par Israël avec le soutien des Etats-Unis, à 382 martyrs, dont 135 enfants. Le ministère précise que depuis l'annonce, par l'IPC, de la famine à Ghaza, le nombre de décès de cette catégorie a atteint 104 martyrs, dont 20 enfants. L'armée génocidaire continue ses bombardements sur l'ensemble de l'enclave assiégée, en particulier sur Ghaza-ville où ils sont d'une plus grande intensité ciblant des tours d'immeubles et les zones surpeuplées environnantes. Hier, un bilan provisoire établi par des sources hospitalières, depuis l'aube jusqu'à 16h (localement), fait état d'au moins 41 martyrs, dont 25 dans la ville de Ghaza et 6 parmi les demandeurs d'aide alimentaire dans le centre et le sud de l'enclave, et plusieurs autres à Khan Younes. Le complexe médical Nasser a fait état, de son côté, de 3 martyrs lorsqu'un drone israélien a bombardé des Palestiniens rue Jamal Abdel Nasser, dans le centre de Khan Younes, et d'un martyr et de plusieurs blessés dans le bombardement d'un véhicule civil dans le quartier d'Al-Mawasi, au nord-ouest de la ville. Toujours à Al-Mawasi, deux martyrs et plusieurs blessés ont été signalés suite au bombardement israélien d'une tente de personnes déplacées, une région déclarée «zone sécurisée» par l'armée sioniste. Le correspondant d'Al Jazeera a rapporté aussi un bombardement israélien d'un immeuble résidentiel dans le quartier autrichien, en face de l'hôpital de campagne jordanien, à l'ouest de Khan Younes. Plus de 90% des infrastructures détruites en 700 jours Dans un bilan des 700 jours de guerre génocidaire sur Ghaza, publié hier, le Bureau des médias du gouvernement de Ghaza estime que les bombardements de l'armée sioniste ont mené à « la destruction quasi totale de 90% des infrastructures et des pertes dépassant 68 milliards de dollars », ajoutant que « l'occupation contrôle plus de 80% de la bande par la force militaire et les déplacements forcés ». En 700 jours (23 mois), l'occupation a commis des centaines de «massacres ayant entraîné le martyre et la disparition de 73.731 personnes, dont plus de 20.000 enfants et 12.500 femmes», rayant quelques «2.700 familles de l'état civil», et tuant «1.670 membres du personnel médical, 248 journalistes, 139 membres de la protection civile et 173 employés municipaux», en «plus de 162.000 blessés, dont des milliers d'amputations, de paralysies et de cécités», lit-on dans le bilan. Les bombes et les missiles fournis par les Etats-Unis ont permis également la destruction de «38 hôpitaux, 833 mosquées et 163 établissements d'enseignement, endommageant gravement des milliers d'autres institutions». Plan de déplacement forcé des habitants de Ghaza-ville Dans un autre communiqué, le Bureau des médias du gouvernement a expliqué que le ciblage des immeubles et tours d'habitation de la ville de Ghaza par l'occupation israélienne a pour but de déplacer par la force les habitants de la région vers le sud de l'enclave qui compte déjà plus d'un million de personnes déplacées. Le document explique que la ville de Ghaza « compte 51.544 immeubles et tours d'habitation », réfutant les allégations mensongères de l'armée génocidaire sioniste qui affirme, pour justifier la destruction de ces immeubles, «en alléguant à tort la présence d'activités militaires de la résistance», note le communiqué. «Nous affirmons que la résistance n'opère pas du tout depuis ces tours résidentielles et qu'elles sont totalement dépourvues de tout équipement, armement ou fortification, que tous les étages sont exposés et visibles», lit-on dans la déclaration. La déclaration note que « les frappes aériennes sur les tours ont visé directement des bâtiments civils et des milliers de tentes abritant des personnes déplacées, sans aucune justification militaire légitime». Rappelons que depuis le début de la guerre génocidaire lancée à Ghaza, avec le soutien des Etats-Unis et de l'Union européenne, l'entité sioniste avance toujours les mêmes «arguments», à savoir la «présence d'activités militaires», pour justifier ses carnages en ciblant des populations civiles dans les hôpitaux, les écoles, les mosquées, et les tentes de personnes déplacées. |
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