Les éléments de la brigade de la lutte contre la grande criminalité de la police judiciaire de la sûreté d'Oran ont réussi à mettre un terme aux activités de deux individus qui exerçaient illégalement la coiffure, l'esthétique et la remise en forme et dont ils faisaient la promotion sous des pseudonymes sur les réseaux sociaux Facebook, TikTok. En effet, c'est à la suite de l'exploitation des informations indiquant que des individus exerçaient sans aucune formation au préalable une activité réglementée qui est la coiffure et l'esthétique qu'une enquête a été ouverte.

Celle-ci a révélé que le local abritant cette activité servait également de lieu de débauche. Sur ce, les policiers mettent en place un plan de surveillance et les investigations diligentées après avoir avisé le procureur de la République près le tribunal d'Oran ont donné lieu à l'arrestation de deux individus.

La perquisition effectuée dans ce local a donné lieu à la saisie de nombreux équipements et de matériels médicaux utilisés dans la médecine esthétique en plus d'attestations de qualification douteuses et un montant de plus de 170 millions de centimes. Selon les données de l'enquête, les mis en cause n'avaient aucune compétence ou diplôme médical attestant les interventions d'esthétique ce qui met en danger la santé des personnes et leur intégrité physique. Ils seront présentés au tribunal pour exercice illégal d'activité, escroquerie, mise en danger de la vie d'autrui, création de lieu de débauche et exercice d'activité sans registre de commerce.

Il y a lieu de rappeler que dix salons de beauté ont été fermés il y a plus d'une année lors d'un contrôle effectuée par la Commission de l'hygiène, de la santé et de la protection de l'environnement de l'APC d'Oran, en collaboration avec les services de la direction de la santé, les services du commerce et également les services de la police. En effet, les informations parvenues aux membres de la commission ont révélé que certains salons de beauté proposaient des opérations d'esthétique sans aucune formation ou spécialisation au préalable, ce qui représente un véritable danger pour la vie des patients. Pire encore, les produits proposés et utilisés dans ces interventions étaient périmés. En effet, les descentes effectuées dans ces salons de beauté ont mis à nu plusieurs anomalies et dépassements en matière de transgression sur la santé publique et surtout de non-respect de l'hygiène et de la conformité des produits utilisés. Les soi-disant pratiquants se proclamant médecins n'ont aucun diplôme de médecine et n'ont pas suivi des études de spécialisation, ce qui est en infraction avec la loi.