![]() ![]() ![]() ![]() Mercredi 697e jour de l'agression
sioniste contre la population civile de Ghaza et 6
mois (185 jours) de siège total de l'enclave, l'armée génocidaire d'Israël
poursuit ses massacres contre les femmes, les enfants, et les personnes à la
recherche d'aide alimentaire.
Le rapport statistique publié, hier, par le ministère de la Santé, fait état de 417 victimes lors des précédentes 24h (mardi), dont 113 martyrs et 304 blessés transférés vers les hôpitaux de Ghaza, portant à 63.746 martyrs et 161.245 blessés, le nombre total de victimes palestiniennes depuis le 7 octobre 2023. Le bilan des victimes depuis la reprise des bombardements, le 18 mars 2025, passe 11.615 martyrs et 49.204 blessés. En outre, l'armée d'occupation et les agents de la fondation américaine «GHF» ont tué 33 Palestiniens et blessé 141 autres dans les « centres d'aide » israélo-américains, durant les précédentes 24 heures, portant le nombre total des victimes parmi les demandeurs d'aide alimentaire à 2.339 martyrs et 17.070 blessés. Par ailleurs, le ministère a fait état du décès de 6 nouveaux cas de personnes affamées, dont 1 enfant, portant le nombre total de victimes de la famine et de la malnutrition, imposée par Israël avec le soutien des Etats-Unis, à 367 martyrs, dont 131 enfants. Plus de 1.100 martyrs en trois semainesdans la ville de Ghaza Hier, le bilan des bombardements de l'armée sioniste, depuis l'aube jusqu'à 16h (localement), recensé par les hôpitaux de l'enclave, avait atteint au moins 44 martyrs, dont 33 dans la seule de ville de Ghaza qui est soumise à une importante opération militaire sioniste. « Au cours de son offensive contre la ville de Ghaza depuis trois semaines, l'occupation «israélienne» a tué 1.100 martyrs et fait exploser plus de 100 robots piégés au milieu de quartiers résidentiels », a indiqué, hier, le Bureau des médias du gouvernement de l'enclave. La déclaration ajoute que lors la «nouvelle opération militaire terrestre criminelle, lancée depuis le 13 août dernier, dans la ville de Ghaza », l'armée d'occupation israélienne « a commis une série de crimes et de génocide contre des familles palestiniennes» en ciblant des «quartiers résidentiels densément peuplés ». L'armée sioniste «a contraint les habitants de la ville de Ghaza et du nord de l'enclave à évacuer de force », en faisant exploser « plus de 100 robots piégés dans les rues et les ruelles peuplées de civils » et « en menant plus de 70 frappes aériennes directes avec des avions de combat », faisant au moins « 1.100 martyrs et 6.008 blessés au cours de la période mentionnée », avec une moyenne de « plus de 52 morts et plus de 285 blessés par jour », précise le communiqué du gouvernement de l'enclave. La déclaration ajoute que le système de santé dans la ville de Ghaza et le gouvernorat du nord est « totalement effondré, en raison des attaques systématiques de l'occupation ». Plus de 11.000 prisonniers, dont 400 enfants, dans les geôles israéliennes « Le nombre de prisonniers et détenus palestiniens dans les prisons de l'occupation israélienne a dépassé les 11.100, en majorité des détenus administratifs et des personnes arrêtées », a indiqué, hier, la Commission des affaires des prisonniers et des ex-détenus (CDA, acronyme en anglais). Le communiqué précise que ce chiffre « n'inclut pas les détenus incarcérés dans les camps de l'armée d'occupation », relevant qu'il s'agit du « nombre le plus élevé depuis le début de l'Intifada d'al-Aqsa de l'année 2000 ». Autres détails livrés par la CDA, parmi les prisonniers palestiniens dans les geôles israéliennes, « il y a 49 femmes, dont deux originaires de Ghaza, et plus de 400 enfants ». Sur les 11.100 prisonniers, « le nombre de détenus administratifs (sans inculpation ni procès) s'élève à 3.577, ce qui représente le pourcentage le plus élevé par rapport au nombre de prisonniers arrêtés, condamnés et classés comme «combattants illégaux» estimés à 2.662 », ajoute la Commission, notant que ce chiffre « n'inclut pas tous les détenus de Ghaza dans les camps de l'armée d'occupation ». « Il convient de noter que cette classification («combattants illégaux», ndlr) inclut également des détenus arabes du Liban et de Syrie », lit-on également dans le communiqué de la Commission des affaires des prisonniers et des ex-détenus palestiniens. Détérioration de la situation des prisonniers De son côté, Abdellah Zeghari, le président du Club des prisonniers palestiniens a alerté, dans une déclaration à Al Jazeera, sur les dangers mortels et les menaces de liquidation des leaders des détenus. Abdellah Zeghari décrit une « détérioration catastrophique des conditions des prisonniers palestiniens, avec des politiques systématiques de représailles et de punitions collectives qui s'intensifient depuis l'agression contre Ghaza, menaçant directement la vie des détenus et de leurs leaders ». Parmi les pratiques citées, par le président du Club des prisonniers palestiniens, des « politiques de privation de nourriture (en quantité et en qualité) et de torture (agressions quotidiennes par des unités spéciales, utilisation de chiens policiers, fouilles au corps humiliantes, torture physique et psychologique) », la « propagation massive de maladies, notamment cutanées, dues à des négligences médicales et un manque d'hygiène », faisant craindre une « hausse du nombre de morts parmi les détenus dans les prisons israéliennes ». Les détenus de Ghaza souffrent davantage, affirme l'intervenant qui cite le cas du Dr Houssam Abu Safiya (directeur de l'hôpital Kamal Adwan) « atteint de maladies de peau, soumis à la famine, à la négligence médicale et ayant perdu les deux tiers de son poids ». |
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