Mardi 696e jour de l'agression sioniste contre la population civile de Ghaza et 6 mois (184 jours) de siège total de l'enclave, l'armée génocidaire d'Israël poursuit ses massacres contre les femmes, les enfants et les personnes à la recherche d'aides alimentaires. Le rapport statistique publié, hier, par le ministère de la Santé, fait état de 357 victimes lors des précédentes 24h (lundi), dont 76 martyrs et 281 blessés transférés vers les hôpitaux de Ghaza, portant à 63.633 martyrs et 160.914 blessés, le nombre total de victimes Palestiniennes, depuis le 7 octobre 2023. Le bilan des victimes depuis la reprise des bombardements, le 18 mars 2025, passe 11.502 martyrs et 48.900 blessés.

En outre, l'armée d'occupation et les agents de la fondation américaine «GHF» ont tué 12 Palestiniens et blessé 90 autres dans les « centres d'aide » israélo-américains, durant les précédentes 24 heures, portant le nombre total des victimes parmi les demandeurs d'aide alimentaire à 2.306 martyrs et 16.929 blessés. Par ailleurs, le ministère a fait état du décès de 13 nouveaux cas de personnes affamées, dont 3 enfants, portant le nombre total de victimes de la famine et de la malnutrition, imposée par Israël avec le soutien des Etats-Unis, à 361 martyrs, dont 130 enfants. A noter que durant la journée d'hier, les hôpitaux de Ghaza ont recensé 78 martyrs, dont 42 dans la ville de Ghaza bombardée de toutes parts par l'armée génocidaire d'Israël, et au moins 20 parmi les demandeurs d'aide alimentaire devant les centre de la Fondation américaine «GHF», depuis l'aube jusqu'aux environs de 16h (localement). Dans un autre communiqué, le ministère de la Santé fait état de « l'accélération des conséquences catastrophiques de la famine dans la bande de Ghaza », révélant le décès, en août, de « 185 personnes des suites de la malnutrition, soit le nombre le plus élevé depuis plusieurs mois » et «70 décès, dont 12 enfants, depuis l'annonce par l'IPC (le 22 août dernier, ndlr), que la bande de Gaza est une zone de famine». Le document révèle aussi que «43.000 enfants de moins de 5 ans et plus de 55.000 femmes enceintes et allaitantes souffrent de malnutrition». «67 % des femmes enceintes souffrent d'anémie, le taux le plus élevé depuis des années», note encore le communiqué du ministère de la Santé de Ghaza qui met en garde contre la « gravité de ces indicateurs et la réponse limitée à cette situation d'urgence, ainsi que la pénurie de denrées alimentaires et de fournitures médicales ».

De son côté, le Bureau des médias du gouvernement de Ghaza a publié une mise à jour des statistiques sur le nombre de camions d'aide alimentaire entrés à Ghaza en 35 jours, soit entre le 27 juillet et le 30 août 2025, alors que l'occupation continue d'empêcher l'ouverture des points de passage vers l'enclave. « Au total, seuls 3.188 camions d'aide humanitaire sont entrés dans la bande de Ghaza au cours des 35 derniers jours, sur les 21.000 camions prévus (à raison de 600 par jour, ndlr), soit environ 15% des besoins réels », indique le communiqué du gouvernement, qui précise que ces quantités « ont été pillées dans un contexte de chaos sécuritaire délibéré, créé par l'occupation israélienne dans le cadre de sa politique « d'ingénierie de la famine et du chaos ». En outre, le communiqué rappelle que l'occupation israélienne « poursuit son siège sur la bande de Ghaza en fermant complètement les points de passage depuis plus de six mois, empêchant l'entrée de 430 types de denrées alimentaires de base », y compris le lait infantile, les protéines animales et autres compléments alimentaires.

Massacres à Al-Daraj et al-Mawasi: Le Hamas appelle à une réaction de l'ONU

Le Hamas a appelé hier à une réaction de l'ONU après deux massacres israéliens qui ont fait 21 martyrs, dont de nombreux enfants. Le Mouvement a appelé, dans un communiqué, à une « intervention immédiate du Conseil de sécurité de l'ONU » suite aux massacres dans les quartiers al-Mawasi (Khan Younes) et al-Daraj (ville de Ghaza). « Aujourd'hui, l'occupation a commis un massacre dans le quartier d'Al-Daraj, dans la ville de Ghaza, contre la famille Al-Af, tuant 10 civils, pour la plupart des femmes et des enfants. Un autre massacre a également été commis dans le quartier al-Mawasi à Khan Younes, tuant 11 personnes, dont 7 enfants, ciblées par un drone alors qu'elles faisaient la chaîne pour obtenir de l'eau », écrit le Hamas. « Ces crimes révèlent la nature criminelle et fasciste de l'ennemi. Le gouvernement du criminel de guerre Netanyahou mène une guerre ouverte contre des civils innocents, notamment dans la ville de Ghaza », ajoute le communiqué exigeant « une intervention immédiate du Conseil de sécurité de l'ONU pour imposer la fin de ce génocide et traduire les responsables en justice ». Le Hamas ajoute que « l'administration américaine, qui empêche les institutions internationales de sécurité et de justice de remplir leur rôle face aux crimes brutaux dont le monde est témoin depuis près de deux ans, est de facto complice d'un crime contre l'humanité que l'histoire ne pardonnera jamais ».