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![]() ![]() ![]() ![]() Le Galia
de Mascara s'est mis dans un labyrinthe où il lui est très difficile maintenant
de s'en sortir. A ce rythme et avec tout ce qui se trame, ici et là, le club de
la Cité de l'Emir Abdelkader n'est pas près de sortir de l'impasse, dans
laquelle il s'est fourvoyé. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, c'est
après l'élection du président Sobhane Chentouf que la
situation a pris une autre tournure, malheureusement dans le mauvais sens, ce
qui risque d'être préjudiciable au club.
Tout le monde sait que sur recommandations du wali de Mascara, Berrahal Benaoumer et Mohamed Henkouche ont été désignés, respectivement président d'honneur et directeur technique sportif et ce, pour mettre fin aux anciens réflexes. Mais, la situation n'a pas avancé d'un iota. C'est du moins l'impression qui se dégage. Après la dernière réunion des autorités locales, les choses ont pris une autre tournure. Tout a commencé par la désignation de Belatoui Omar comme nouvel entraineur. Cette initiative personnelle du nouveau président a suscité moult interrogations surtout que cette décision a été prise sans le consentement ni du président d'honneur, ni même du nouveau DTS. Ce qui signifie clairement que les dirigeants persistent à commettre les mêmes erreurs du passé, sans aucun projet sportif digne de ce nom. Aujourd'hui, les supporters du Galia ne savent plus à quel saint se vouer. On se demande qui recrute quoi au GCM ? A quoi sert la désignation d'un DTS ? Le nouveau président a-t-il tenu une réunion de travail pour tracer la feuille de route de l'avant saison ? En somme, le bricolage se poursuit au point où le GCM risque de tomber dans l'anonymat et disparaître de la scène footballistique. L'esprit du clanisme, les intérêts personnels et le populisme ont pris le dessus sur l'avenir du club. Des pseudo-managers qui veulent s'accaparer du pouvoir pour placer leurs « poulains » avec des commissions, bien-sûr et des intrus qui s'immiscent dans la gestion du club d'une manière chaotique. Ceux qui sont à l'origine de ce désastre, ceux qui travaillent dans l'ombre en induisant en erreur les fervents doivent partir, car le Galia, comme tous les clubs algériens, est un patrimoine national. Le football d'une manière générale a besoin d'hommes intègres, engagés, désintéressés pour conduire les réformes dont il a besoin. Parachutés dans le football, ces mêmes personnes ont pris le club en otage avec la complicité des fossoyeurs du sport-roi. Aujourd'hui plus que jamais, le wali est interpellé pour mettre fin à ces mascarades qui ne font que nuire à l'image de marque du Galia de Mascara. |
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